mardi 24 septembre 2013

L'honneur est sauf

Suite aux précipitations de ces derniers jours, les rivières ont monté d'un bon coup et j'ai du annuler certains guidages. Dans mon malheur, la Saône à pris une belle envolée qui  en temps normal conditionne les sandres à s'alimenter. C'est avec mon ami Julien que nous nous lançons à l'assaut de cette grande rivière.

Nous mettons à l'eau le bateau de Rémi, qu'il nous prête pour l'occasion. Alors que nous abordons un premier poste, nous nous rendons compte que la télécommande du I pilot est en panne. Un grand merci à l'équipe d'Avenir Pêche Chalon sur Saône pour leur sympathie et pour avoir pris le temps de démonter et de sécher la télécommande.
Ultime opération, le remplacement de la pile, et nous voilà parti pour un premier poste.
Quelques lancers et je capture un brochet de 70 cm environ. Ça commence bien.


Mais à la pêche rien ne se passe comme prévu, nous le savons bien.
Nous enchaînons les dérives. Verticale, linéaire, petits leurres, gros leurres... tout y passe, mais nous nous rendons très vite compte de l’inactivité des sandres.

Dans notre acharnement Julien parvient tout de même à capturer un beau silure, qui sur du matériel léger lui a donner un gros combat.






Le lendemain la Saône à encore pris du bouillon, ce qui nous laisse espérer une amélioration. Nous sommes cette fois ci trois sur le bateau, Rémi nous à rejoint.
L’intérêt de pêcher à trois dans un bateau est de diversifier les techniques jusqu'à trouver "le truc qui marche".
Mais la encore pas une touche. Julien nous délivrera du capot avec une fois encore un silure.



Bref, ça ne sera pas la session à graver dans les annales, mais qu'importe, l'honneur est sauf.

A très bientôt,
Matthieu Pornon


samedi 14 septembre 2013

Les dents du Léman


Imaginez une flotte de trois bateaux, sur lesquels neuf pêcheurs bien décidés d’en découdre avec les gros brochets du Léman. C’est en comité élargi que Rémi, Julien et moi-même  décidons d’un week-end sur le lac Léman, afin de faire découvrir à nos amis/famille notre univers, la pêche, mais surtout le lac de toutes les démesures. Hormis mon frère Thomas, tous nos convives sont débutants, et la plupart n’ont jamais tenu  en main une canne casting de leur vie. Beau challenge que d’essayer de leur faire prendre un brochet de plus du mètre.

Vendredi 6 septembre : De la disette à l’abondance




Tout commence vendredi matin. Le rendez-vous est donné à la mise à l’eau pour 10H. Julien accompagne deux clients et amis ; Rémi un ami à lui ; quant à moi, je suis seul. Je prends donc en charge Jean-Christophe l’un des clients de Julien. Nous commençons par quelques exercices de casting avant de débuter la pêche sur un cassant.

En deux heures, nous enregistrons peu de touches. Je parviens tout de même à capturer un petit brochet de 50 cm. Même bilan sur les bateaux de Rémi et de Julien.

A 16H30, j’abandonne Jean-Christophe à Julien car ils doivent chercher leurs cartes de pêche à la voiture. Je prends donc seul la direction d’un spot sur le grand lac. En arrivant, je sonde afin de trouver des poissons actifs sur les bancs de perches, sans succès. J’entame donc une dérive le long d’un cassant, et après une heure de pêche, je n’ai toujours rien touché.

Je me dirige vers l’embouchure d’une rivière. Il est 18H, c’est là que la journée prend une toute autre tournure. A chaque lancer de mon Shad GT 18 cm blanc nacré dos bleu, une touche. J’enchaine les captures, 65 cm, 90 cm, 75 cm, 105cm, 70 cm. Le tout en moins d’une heure. Génial, mais la tension retombe comme elle est venue, très vite.

105 cm, une couleur magnifique
Je recommence donc à sonder et m’aperçois que les brochets sont toujours en activité mais entre deux eaux. Pêcher au Shad dans la colonne d’eau est souvent hasardeux, et au bout d’une demi-heure, j’entame le combat contre un poisson. Bien énervé, il part à toute vitesse sous mon bateau. Je ne parviens pas à le contrôler. A la limite de la rupture, je bride encore un peu plus. La casse fut inévitable.

Je décide de  reprendre les choses en main. Je monte un Shad GT 22 cm, sur ma ST Croix Legend Musky séries. Nouvelle touche, le combat est violant, mais la rigidité du blanck me permet de mettre à mal les rushs de ce gros poisson, accusant 110cm.

Fin de journée. Je rentre le sourire aux lèvres et découvre le même sourire sur les visages de mes amis, qui eux-aussi ont fait un beau carton.

Samedi 7 septembre : Dieu le père
Départ matinal de la mise à l’eau, après x tournées de café, car il a plu toute la nuit et beaucoup d’entre nous ont mal dormi.

Je suis accompagné de mon père Jean-Louis et de mon cousin Sylvain. Tous deux n’ont jamais pêché en bateau, mais la motivation est aux beaux fixes. Une heure suffit pour qu’ils soient opérationnels  à la pêche. Lancers, animations, Ferrages …  ces éléments intégrés, nous débutons sur un cassant.

Père et fils
Une première touche pour mon père, raté. Vient une deuxième, dans le dur. Le poisson se laisse ramener facilement jusqu’au bateau, puis il entame un rush violant. Bien que stressé, mon père écoute mes conseils et parvient avec succès à mettre le poisson à l’épuisette que Sylvain tenait, un vrai travail d’équipe.

Papa en plein combat
Nous mesurons le poisson, 106 cm, Jean-Louis est aux anges.



Bien décidé de faire monter d’autres brochets au bateau, Jean-Louis se remobilise et ferre très vite un autre brochet. La canne ne plie pas,  et un sifflet de 30 cm à peine, crève la surface.



Nous enregistrerons peu de captures en continuant sur cette dérive. Nous prenons la direction d’un autre poste. D’immenses pentes douces, ou de petits bancs de perches sont attaqués par des brochets de toutes parts. Sylvain fera sa première prise du week-end, et récidivera juste après.

Son premier brochet du léman. content le cousin

Encore une très belle journée que nous a offert le Léman.

Dimanche 8 septembre : l’apothéose

Cette fois en compagnie de Thomas et de Sylvain, retour sur les pentes douces de veille.

D’entrée,  mon frère prend deux poissons, 83 cm et 80 cm, les deux sur un Shad GT 18 cm chartreuse dos rouge. Nous persévérons au shad, car nous pensons que de gros poissons pourront être capturés ainsi. Malgré notre application, rien ne se passe.




Je décide de passer au shad a palette, une version artisanale du Divinator, un shad gt de 15 cm équipé d’une tête de 35 gr, une palette « spinner plus » vissée à la place du paddle. Un montage simple qui permet de pêcher creux plus efficacement qu’avec le divinator 55 gr.

Après quelques lancers, je prends une touche sous le bateau et capture un brochet de 90 cm. 30 minutes plus tard, nouvelle touche. C’est du Lourd, et un brochet de 110cm rejoint le pont du bateau. Le ton est donné. Mon cousin s’équipe du même montage et prend une frappe violente peu de temps après avoir changé de leurre, mais malheureusement le poisson se décrocha.

Le shad à palette et sa victime de 110 cm
Nous changeons de dérive et restons sur une zone de pente douce. Sylvain qui pêche plein large y croit dur comme fer, et mon frère annonce qu’un gros poisson va arriver, à la façon  d’un médium. Peu convaincu, je m’exerce à pêcher coté rivage quand tout à coup, Sylvain m’annonce, PENDU !!! La canne est cintrée,  le combat s’annonce difficile au vu des grands coups de tête que Sylvain se prend dans le bras. Mais tout se passa bien, et le poisson regagna l’épuisette rapidement, il est énorme, 116 cm. Incroyable !!!




Suivront trois poissons 65 cm, 92 cm, et 70 cm qui clôtureront  cette journée quelque peu écourtée par un orage que nous avons pris sur la tête.



Encore une session exceptionnelle, avec 5 métrés au compteur pour mon bateau. Un challenge réussi, mes deux novices ont fait chacun leurs métrés.

A très bientôt,
Matthieu Pornon

mardi 10 septembre 2013

St Croix Avid 7' Heavy : la Polyvalence et l’excellence

Sur le papier, cette canne est déjà un produit digne d’intérêt. Longueur 2.10m, puissance 20g-56g (90g réel), poids 125 gr. On peut constater un rapport poids puissance étonnant,  et actuellement sans équivalence sur le marché de la pêche au leurre en France. Mais c'est sur le terrain que la Avid 7' H surprend le plus.



Polyvalence :
Imaginez une canne vous permettant de lancer un poisson nageur de 15 gr ainsi qu'un Shad de 18 cm muni d'une tête plombée de 35 gr... La Avid 7' H est capable de cela. Son action rapide lui confère une certaine souplesse permettant de lancer des charges importantes sans se fatiguer. Un atout pour les lancers, mais aussi lors des animations, notamment lorsque l'on pêche au jerkbait (type buster). Un confort non négligeable lors de longues parties de pêche. Bref, si je ne devais avoir qu'une seule canne à brochet, ce serait celle-ci.

L’excellence :
Vous l'aurez compris, cette canne est destinée à la pêche du brochet, mais la réserve de puissance est telle que vous pourrez sans difficultés contrer les rushs d'un silure 1.80m. La technologie IPC, propre à la marque St Croix, donne à cette série de canne, puissance, solidité ainsi qu'une étonnante sensibilité.



Fabriquée dans l'usine St Croix aux USA, chaque canne de cette série est montée main et scrupuleusement testée avant d'être mise sur le marché.
La finition bien que sobre, est irréprochable.
Que pourrai-je ajouter d'autre, à part que cette canne est tout simplement parfaite. Une vrai canne haut de gamme pour un prix raisonnable, alors pourquoi s'en priver.

En pêche :
J'utilise cette canne lors de toute mes sorties de pêche au brochet. C'est mon arme absolue lors des compétitions, car elle me permet de ne pas charger le bateau inutilement et de conserver la possibilité de pêcher avec absolument toutes sortes de leurres. Spinner, Cranckbait, jerkbait, Shad à palette, swimbait...
Sa résonance permet de détecter la moindre touche et la nervosité du blanck donne des ferrages efficaces. Des caractéristiques qui en font une canne idéale pour la pêche au leurre souple en linéaire.




Si cette canne vous intéresse, trouvez toutes les informations sur le site  http://www.floridafishing.fr/, ou auprès de votre magasin de pêche. Vous souhaitant beaucoup de plaisir avec votre prochaine acquisition.

A très bientôt,
Matthieu Pornon




mardi 3 septembre 2013

Vacances insulaires

Trois clichés illustrant mes sorties de pêche durant une semaine de vacances dans le sud.

Photo 1 :
Coup du soir et coup du matin sur l’île de la Barthelasse pour retrouver l'un de mes poissons préférés, le black-bass. Trois prises le soir et trois le lendemain matin. Pas mal, mais malheureusement la taille moyenne était bien faible. Seul un gros bass attaqua mon leurre, mais il se décrocha lors du combat.


Photo 2 :
Cette fois ci, c'est la méditerranée qui m'ouvre ses bras. Le lendemain de mon arrivée sur l'île de Porquerolles, le vent de force 8 (environ 70 Km/h) s’abat sur les côtes. Le genre de conditions rendant la farniente désagréable mais la pêche productive. Au petit matin, direction "Notre Dame", s'en doute l'une des plus belles plages de France, qui, lorsque qu'elle est balayée par les vagues, devient un merveilleux spot à Loups (bars). En deux heures, je capture  trois loups, dont deux dépassant les 60 cm. Mon appareil photo est en panne sèche de batterie, je ne rapporte aucun clichés de ces farouches combattants que sont les gros loups.
L'après midi, je récupère un appareil photo et me lance sur un autre secteur pour 30 minutes de pêche (timing serré pour cause de concours de pétanque). Un laps de temps suffisant pour me permettre de capturer un autre poisson de 55 cm environ.


Photos 3 :
Le lendemain, le vent faiblit à force 6, et malgré mon acharnement les loups sont introuvables. Et puis au bout de plusieurs heures de pêche, une touche. un combat nerveux. C'est un gros Sar qui vient crever la surface.
La pêche du loups tel que je la pratique, sur les plages exposé au vent et au courant, s’apparente à celle de la truite en grande rivière. Les leurres utilisés sont sensiblement les mêmes, Pointer 78 SP, Yo Zuri minnow, Jackson Artist, seul les combats sont sans équivoques vis-à-vis de nos chers poissons d'eau douce. Un gros loup est rapide, puissant et endurant, ce qui en fait un poisson de sport fabuleux.

A très bientôt,
Matthieu Pornon