mardi 22 avril 2014

Happy Brachys !

Présent dès la mi-avril, ces petits trichoptères sont les premiers insectes à éclore de façon "massive" sur la plupart des cours d'eau de  Franche-Comté. Durant une quinzaine de jours, les éclosions de brachys mettent les truites dans une frénésie alimentaire. En nymphe comme en sèche, de belles parties de pêche à la mouche sont alors possible.

Véritable "Starter" de la saison de pêche à la mouche, une fois éclosions de brachys terminées, les truites resteront très actives sur  d'autres variétés d'insectes. Le meilleur reste à venir !!!

Cycle trichoptère : Nymphe ; émergente ; sèche
Bientôt disponible à la vente
Les brachys 2014 en image :

Proche de la source d'une rivière bien connue du Doubs :

Le cadre est magnifique. Ce n'est pas ma petite chienne qui dira le contraire





Un chamois. Une rencontre assez fréquente sur les bords de nos rivières.


Un peu plus bas sur la même rivière :



En prime, une petite vidéo : 



A très bientôt,
Matthieu Pornon

mercredi 9 avril 2014

Dans le grand bain !


Je reçois Paul et Louis pour leur faire découvrir une technique bien particulière, la pêche de la truite en grande rivière. La sortie était prévue depuis des mois et les deux frères sont plus motivés que jamais !


La matinée est consacrée à la pêche au leurre. Présentation du matériel, nœuds, prospection, choix du leurre, animation...  Ces différents éléments passés en revue, Paul et Louis peuvent attaquer la pêche de façon autonome. 



Malgré leur application, les truites restent insensibles aux passages des leurres. Nous remarquons une baisse de la rivière ( 10 cm environ), ce qui explique en partie l'absence de résultats durant la matinée.

Vers midi, alors que nous nous apprêtons à quitter la rivière pour le casse-croûte, nous apercevons un gobage. Chaque éphémère qui dérive au-dessous de la zone est aspiré bruyamment. Nous observons parfois le dos du poisson qui sort de l'eau. C'est une truite de plus de 50 cm, MAGIQUE !!!

Nous nous détournerons tout de même du gobage afin de manger et de faire des exercices de lancer.
Si Paul et Louis sont déjà initiés au lancer mouche, une remise à niveau est nécessaire. Car en grande rivière, il faut souvent lancer à plus de 10 mètres.

1H plus tard, Retour sur le hot spot et grosse désillusion !
La rivière a repris son niveau initial et le poisson a cessé de s'alimenter.
Dans les coups durs, il faut rester patient. Les gros éphémères continus toujours à éclore et d'autres poissons se mettront en activité.

L'attente ne fut pas trop longue avant de voir un nouveau gobage. C'est Louis qui s'y colle. Après quelques tentatives infructueuses, la truite est au bout de la ligne et un combat pour le moins folklorique débute.




Louis est heureux. Il y a de quoi car c'est une magnifique truite de 40 cm environ qui vient saluer ses efforts. 



Nous changeons de secteur armé d'une canne à leurre et d'une canne à mouche. Nous battrons pas mal de terrain avant de trouver de nouveaux gobages. 
Après les variations de débit, cette fois c'est la météo qui fait des siennes. Le vent s'est levé de façon conséquente, ce qui rend d'autant plus difficile les lancers à la mouche. 

La fin de la journée approche à grands pas et deux très belles truites nous rendent visite, dont une prise à la mouche avec une March Brown de ma collection. C'est donc en beauté que nous finirons la session.






Le lendemain nous prenons la direction d'une autre rivière, mais ceci est une autre histoire...




A très bientôt,
Matthieu Pornon



vendredi 4 avril 2014

"Alors ! Ça mord ?" # Mars 2014

Pour ce premier numéro de "Alors ! Ça mord ?", Je peux déjà vous dire oui...

L'écho du Grand Lac :

En mars, il est pour moi inconcevable de quitter les rivières comtoises et leurs belles zébrées, qui m'ont tant manqué durant ces six mois de fermeture. Cependant, je ne peux rester insensible aux échos du lac Léman.



Le Léman bénéficie de périodes d'ouvertures particulières permettant de pêcher le brochet jusqu'au 31 mars. Si les résultats à cette époque de l'année ne sont jamais très réguliers, de belles surprises sont possibles.
Cette année, quelques très beaux brochets ont été capturés ce qui laisse présager un bon début de saison sur la grande flaque.

Pour ma part, le rendez-vous est pris fin avril ou début mai pour prendre la température et préparer la saison de guidage sur le lac.

Truite au leurre : 



Ce début de saison est correct dans l'ensemble. L'eau claire et les niveaux incroyablement bas n'ont pas donné de périodes d'euphories mais les résultats restent réguliers sur la plupart des rivières de la région.



Les exceptions : 

La basse rivière d'Ain n'est pas une rivière facile, mais les variations de débits constantes ont particulièrement durci la pêche ce début d'année.
Les truites inféodées aux bordures, se trouvent chassées de leurs caches et de leur poste de chasse privilégié. Elles regagnent donc les zones profondes et sont particulièrement dures à leurrer dans ces conditions.
Les alevins et les insectes ne subissent pas le même sort. Ils se retrouvent à sécher sur les plages à chaque éclusés. Alors, lorsque l'on voit dans le guide pêche de la fédération du jura une pub "EDF prend soin de la rivière d'Ain", Je suis trop indigné pour en sourire.



L'autre exception, je ne préfère pas la citer, mais les 3/4 des truites zébrées que l'on peut voir en photos sur le net proviennent de cette rivière. Depuis l'ouverture, la pêche est particulièrement facile et les conditions hydrologiques parfaites. Et après deux ans de fermeture à la pêche, on comprend pourquoi des journées à 10 truites de plus de 40 cm ont été possibles.



La pression de pêche est énorme à la fin du mois de mars, mais les truites sont de plus en plus difficiles. C'est donc d'elle-même que la pression de pêche se régulera, dès que les capots seront plus nombreux que les cartons.




Mouche :

Si pour le leurre l'eau claire n'est pas très profitable, à la mouche c'est vraiment un atout.
La pêche en nymphe à vue a été possible dès l'ouverture, malheureusement les truites sont très peu nombreuses à sortir nympher. Mais patience les "Brachys" arrivent bientôt et devrait faire bouger tout ce petit monde !


A cette saison, la réussite à la mouche est avant tout "conjoncturelle", être là au bon endroit et au bon moment. Ainsi, il est possible de faire de superbes coups de ligne en sèche et en général, c'est du lourd !
  



Au début de saison, la taille moyenne des captures est élevée, ce qui en fait une période faste pour capturer de beaux spécimens. En plus de cela, la nature se réveille et dévoile des paysages magnifiques.






Vous pouvez encore profiter de ces conditions pendant quelques semaines. Pour toutes demandes de renseignements concernant un guidage, n'hésitez pas à me contacter via mon site web, http://matthieu-fishing.fr/contact, ou directement par téléphone au 06 59 68 16 27.



A très bientôt,
Matthieu Pornon