dimanche 1 décembre 2013

Il y a des jours où ...

Novembre :
Sensé marquer le réel début de la saison de pêche au sandre, le mois de novembre nous a offert une météo particulièrement hostile et une Saône bien capricieuse.

Le point commun de mes parties de pêche du mois de novembre, c'est qu'elles s'annonçaient toutes comme ça : Beau temps, beaux poissons



Pour se terminer, comme ça : Vent et menues fretins 



Et comme les choses ne sont pas assez compliquées, je ne me facilite pas la tache. 

Dernière en date : 

7h30 : Indécis sur le choix du parcours du jour, je me décide à préparer mon matériel sandre pour rejoindre la Saône 

8H : Après avoir hâtivement échangé mes affaires "brochet" contre celles "sandre", je prends la route.

8h45 : Une chose me vient à l'esprit : je croix avoir oublié ma batterie.
Je quitte l'autoroute.

8h47 : j'ouvre mon coffre afin de vérifier. J'ai belle et bien oublié ma batterie.
Je m’apprête à rentrer à la maison, mais au lieu de cela, je me laisse guider par un panneaux "Feu-vert 5Km" .

9H : Dans la boutique, je ne trouve que des batteries pour voiture avec des cosses en plombs. Je l’achète tout de même.

9H45 :  J'arrive enfin à la mise à l'eau. Je prépare le bateau et je bricole tant bien que mal les cosses de la batterie.

10h45 : Le bateau est à l'eau. Le moteur électrique tourne à merveille, mais le sondeur reste sur "Off".
J'accoste le bateau et entreprends un ultime rafistolage. Sans pince, sans fils de fer et sans scotch, l'opération est laborieuse.



11h45 : C'est bon, les fils d’alimentation du sondeur sont parfaitement connectés aux cosses de la batterie.
Le sondeur ne s'allume toujours pas. Tant pis, j'attaque la pêche

12h : Je suis partagé entre la joie intense (de pouvoir enfin lancer un leurre dans l'eau) et un sentiment de résignation.


Je commence la pêche en lancer ramené. L'eau est basse, j'oriente donc mon choix vers des leurres "discret" de type virgule : Meeki Delalande.
En une heure, je prends quelques touches timides et capture un petit sandre et un petit brochet.
J'insiste donc avec cette technique, sans succès.



Sans sondeur, pêcher en verticale est hasardeux
. Je regagne un poste que je connais bien, souvent productif et sans trop d’accrocs. 

Équipé d'un leurre de 4 pouces sur une tête de 14 grammes, je zigzague en descendant le courant.  
J'enregistre très vite des touches et capture plusieurs petits sandres (format boite à leurre).



Je prends toutes les touches lorsque je me déplace du chenal en direction de la bordure, lorsque le leurre remonte le cassant. 
Cela ce vérifiera tout au long de la journée. Intéressant !

En fin de journée, je combat enfin un joli poisson. Un sandre de 65 cm environ vient crever la surface et se décrocha avec un ultime demi-tour au bord du bateau. La poisse !!!
Dans la foulée, nouvelle touche. La canne plie bien, mais c'est à nouveau une décroche. 
Puis, nouvelle frappe dans le leurre. Le combat est nerveux mais le poisson se laisse facilement remonter. Un sandre maillé, Ouffff !!!
Mais non, c'est un chevesne de 40 cm qui rejoint le bateau. Décidément, les dieux de la pêche se rient de moi !



La journée se termine. Je n'ai pas l'impression d'être venu pour rien. J'aurai appris de nouvelles choses qui me resserviront prochainement, notamment sur la prospection en verticale. J'ai repoussé très loin les limites de ma patience.
Mais tout de même, Il y a des jours où... l'on devrait mieux rester couché.

A très bientôt,
Matthieu Pornon

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