Le mois de novembre marque la fin de ma saison de guidage. Les opportunités de pêche restent nombreuses, mais la météo souvent capricieuse à cette époque rebute plus d'un pêcheur.
Durant la première quinzaine du mois, j'au eu l'occasion de faire vivre à mes clients de belles journées de pêche. Au menu, du gros brochet et du sandre !
Léman : un digne au-revoir
J’accueille mes clients et amis, Paul et son frère Louis pour ce qui est ma dernière journée sur le lac cette saison. En général en novembre, il ne faut pas espérer faire la pêche du siècle. Les petits sont très peu actifs mais les chances de capturer un spécimen sont importantes !
Nous commençons la journée par un sondage intensif qui se révèle ... désastreux !
En effet, les bancs de perches sont rares, très profonds (+ de 25 m) et semblent constitués uniquement de tout petits poissons.
Pêcher à ces profondeurs est extrêmement compliqué. De plus, ramener un brochet depuis cette profondeur sans palier de décompression, peut lui poser de sérieux problèmes de santé.
Malgré tout, nous tentons notre chance afin d'avoir de premiers éléments de réponse. Une heure passe, rien ne s'opère hormis un gratoullis ressemblant fortement à une touche.
Rien ne sert d'insister, nous repartons donc à sonder.
Après avoir écumer tout les postes connus sur cette partie du lac, nous trouvons enfin quelque chose d'intéressant. Un banc de belles perches pas très large, mais plutôt morcelé et bien étagé verticalement. Tout laisse a penser qu'un brochet est actif sur ce banc.
Il nous faudra peu de temps pour s'assurer de la présence de brochet. Paul ouvre le score avec un splendide poisson de plus 80 cm.
Nous insisterons sur la zone, sans succès.
En novembre les journées passent (trop) vite et l'après-midi est déjà bien entamé. Je décide de laisser reposer la zone et de retourner sur le premier poste que nous avons pêcher.
Rien n'a changé depuis le matin et d'ailleurs nous ne ferons rien de plus sur ce spot.
Il nous reste une heure avant la nuit. La seule option cohérente est de retourner sur le poste qui nous a apporter notre seul poisson jusqu'à maintenant.
Arrivés sur place, on rigole un peu pour se détendre quand soudain je prends une touche brutale entre deux eaux. Le combat s'amorce et le poisson me met sérieusement en difficulté. Finalement tout ce passera bien jusqu'à la mise à la l'épuisette. 117 cm sur la réglette, nous sommes heureux bien que le combat laissait penser à un poisson bien plus gros.
Merci pour le coup de main Louis ! |
Pas de temps à perdre, la nuit arrive. A peine remis de nos émotions, c'est à Louis de ferrer. Ça remue au bout de la ligne, mais le poisson se laisse remonter facilement jusqu'au bateau. Et hop, 92 cm !
Voilà qui conclu pour le mieux cette journée et cette saison sur le Léman. Alors que le lac s'enfonce dans l'obscurité, nous prenons la route du retour satisfait de nos captures.
Saône : un bon début
Retour sur deux journées de guidage père et fils, à une semaine d'intervalle.
La première journée, je reçois Simon et son père Alain.
C'est sur la Saône, au plus bas de son niveau, que se passe cette première journée. Le courant est absent. Dans ce cas le sondeur reste l'outil indispensable pour trouver les postes ou se répartissent les poissons. Nous nous rendons vite compte que le poisson fourrage se rassemble dans de petites fosses au delà de 6 mètres de profondeur.
Il ne nous faudra que peu de temps avant de prendre nos premières touches et nos premiers poissons.
Simon et son premier sandre en verticale |
La seconde journée, je reçois Francis et son fils Thomas, 12 ans, pour une découverte de la pêche au leurre en bateau.
Les conditions de pêche sont sensiblement les mêmes que la semaine d'avant ce qui permet d'anticiper sur le déroulement de la journée.
C'est donc plutôt facilement, après une petite mise au point, que les premiers poissons montent au bateau.
La fréquence des touches sera nettement plus faible que la session précédente et malheureusement pour nous la taille des captures resta très faible.
Un grand merci à l'ensemble de mes clients qui me permettent de vivre mon rêve, avoir ma passion pour métier.
A très bientôt,
Matthieu Pornon
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire