mercredi 29 janvier 2020

Pérégrinations Halieutiques : Chapitre 1

Bien le bonjour à toutes et à tous,

En guise d'introduction et d'avertissement, sachez que le blog se réoriente massivement sur la pêche, ... et après tout, c'est sa vocation première et la raison principale de ce voyage.

Votre héro en action !
Après avoir travaillé de (trop) longues semaines, j'ai pu épargné suffisamment de dollars pour me permettre de profiter de (très) longues vacances avec comme point de mire, la pêche évidemment, mais surtout l'aventure et la liberté.

Alors voilà, j'étais donc à Christchurch afin de récupérer John, client écossais, qui souhaitait pêcher quelques semaines en Nouvelle-Zélande. Le plan initiale était simplement de venir le chercher à l'aéroport, de partager quelques journées de pêche mais de conserver mon cap et mon autonomie. Mais après diverses conversations, quelques faiblesses de ma part, le plan changea pour un trip partagé pleinement avec seulement mon véhicule. Donc pas tellement à mon avantage, fini l'indépendance. Vous le sentez venir ... ?

Cette nouvelle aventure commença ainsi. Dans la joie et la bonne humeur...


Il m'a fallut adapter mon mode vie (alimentation, camping...), mes prospections sur les rivières, sélectionner les secteurs de pêche, repérer les poissons, prodiguer des conseils pour les attraper, ne presque plus pêcher... une vie de guide de pêche à plein temps en somme. De quoi parfaire mon expérience, mais ce n'était pas le projet. Vous le sentez venir ? Toujours pas ?

A cela s'ajouta quelques marques d'irrespects et d'affronts grossiers envers mes cheminements de pensée dont le détail qui ne serait qu'une (trop) longue tirade anti-consumériste. Alors le radical-extrémiste que je suis, et que j'assume parfaitement être, mit fin a cette collaboration à sens unique, et ce en moins d'une semaine.  Extrémiste mais pas salaud pour autant, en sacrifice ultime, je proposai même la location à moindre frais de ma propre voiture pour m'en aller rejoindre les montagnes avec mon sac à dos. Il déclina l'offre, ce qui m'arrangea bien. Inutile de vous dire que nous nous quittâmes pas dans les meilleurs termes.

Ma dernière vision de John, le soir de la rupture...
Dans toute cette histoire, il y eu tout de même du positif à relever.
D'abord, des progrès linguistique certains qui maintenant me permettent de me prendre le bec en anglais avec un peu d'éloquence.
Ensuite une expérience de vie. Entre gentil et con, la frontière est très mince mais m’apparaît désormais un peu plus clairement. Autrement dit, ne jamais accepter quelque chose que l'on ne sent pas, surtout si l'on n'a rien à y gagner.
Pour finir, quelques prospections sur des milieux variés, parfois étonnants donc voici quelques images.



Ahuriri River, ses chemins poussiéreux et ses poissons records...





Ensuite quelques petit cours d'eau du genre chalk-stream, avec des poissons plus modestes mais vraiment très sympa à pêcher.





Et maintenant, un parlons un peu de pêche.
Lors de mon premier voyage en compagnie de mon ami Alex, nous nous étions arrêté sur une rivière de renommée sans franchement avoir était séduit par ses charmes, la Mataura pour ne pas la citer. Nous y avions bien croisé des poissons mais pas franchement joueurs.
Juste avant de le congédier, John contacta un de ses amis pour pêcher avec lui car j'avais ma batterie de voiture à changer. Une solidarité si belle, j'en suis encore tout ému !
Bref, ce n'est non sans plaisir que je me retrouvai seul et après une opération batterie vite accomplie je partis pour les bords de la Mataura.
La rivière plutôt belle, il ne me fallut pas longtemps pour découvrir une population de truite tout juste hallucinante. A chaque plat, un bonne quinzaine de truites, dont la taille moyenne reste plutôt faible mais avec toujours un ou deux poissons de taille intéressante dans le lot.



La matinée se déroula sur nymphe légère avec des poissons qui n'hésitait pas à faire de grands écarts pour s'en saisir, le pied !
Dès que les heures fussent plus chaudes, l'activité bascula vers la surface, avec de petites oreilles de livres en taille 16, comme à la maison ! le pied !




Bref, ce ne fut pas vraiment ce que l'on s'attend à trouver en Nouvelle-Zélande, à savoir beaucoup de poissons mais de "petites" tailles. Mais de loin, ce fut la journée de pêche la plus intéressante vécue ici. Une bonne quinzaine de truites, des robes sublimes, que demander de plus...

Après cela, il me fallait quelque chose pour oublier un peu ma dernière expérience accompagnée. Alors, je pris la direction d'une autre rivière rivière pêchée deux ans plus tôt avec Alex, notre meilleur souvenir. L'Eglington n'a rien perdu de son charme, ni de ses poissons.





Mais bon, l'impression de déjà-vu, la facilité d’accès et tout simplement parce que j'aspire désormais à d'autres choses... en moins de deux heures j'étais à nouveau dans ma voiture pour pousser quelques kilomètres plus loin au départ d'un track. Total impro !
Alors maintenant, un peu d'aventure ! Waouh !
J'étais alors dans la région de la "West Coast", a savoir l'une des régions les plus pluvieuses du monde... ce que je constatai à mon arrivée. Un second avertissement était présent sur le parking, mais qu'importe, c'est là que je voulais d'aller.



Pyke... experienced tramper ? Yes, I am.

Malgré la pluie, je fonçai à grande vitesse sur le track, constatant que les rivières montaient plus vite que je n’avançais , donc donc sans trop d'espoirs sur ce que je pouvais trouver à destination.


Il me fallut seulement 3h30 pour une marche de normalement 6h, l'exploit !  Arrivé à la hutte je fis la rencontre d'un hiker anglais qui finissais une boucle de 100km et d'une kiwi qui elle finissait un trip de 140km. Ils saluèrent non pas mon l'exploit, disons ma performance. Ils m'avertirent aussi qu'a partir de maintenant, il n'y avait plus de chemin balisé, que c'était du sérieux  et qu'il était donc plus prudent d'attaquer ça reposé le lendemain matin (surtout lorsqu'on improvise, que personne n'a été prévenue, que l'on pas de gps d'urgence... la liste est longue). Je pris la mesure de ce nouvel avertissement et en profitai donc pour essayer de sécher mes affaires et moi-même par la même occasion, pas si simple en foret humide.


Le lendemain au aurore, je repartais. Première étape, longer un lac de 7km de long, sans chemin, avec des falaises et des arbres de part et d'autres la tache ne fut pas aisé mais laissait l'opportunité de quelques haltes pêche.



Deuxième étape, franchir un marécage d'un kilomètre, ce que je fit sans grande difficulté.

Le début du marécage

A cette endroit la rivière était encore large et d'un niveau trop haut pour la pêche, il me fallait donc continuer plus en amont.


Alors que je pensais avoir fais le plus dur, c'était en passant par dessus un arbre mort que je perdis l'équilibre et tombai, me fracassant violemment le mollet droit dans ma chute. Une fois débout, je constatai une vive douleur provenant du dit mollet. Les quelques pas qui suivirent furent suffisant pour me décider à renoncer à mon projet. En effet, il me restait une dizaine de kilomètre pour joindre le secteur que je souhaitais pêcher, impossible privé de ma jambe d'appuie.
La douleur me faisait (et me fait encore) penser à une déchirure musculaire. Ce fut donc la mort dans l'âme que je me résignai à entamer une pénible marche retour. Pour traverser à nouveau le marécage, je ne pris pas la peine de sauter d’îlots en îlots préférant, sans avoir trop d'autre choix, un long bain de boue d'une bonne heure, c'est bon pour la peau parait-il.
J'arrivai ensuite à l'extrémité du lac. bien trop mal pour continuer je dressai mon campement pour y passer la nuit. Le site était simplement magique, une petite langue de sable coincée en le lac et le marécage.


Vue depuis ma chambre à coucher
Avec l'impossibilité de faire reposer mon mollet sur le matelas, la nuit ne fut pas bonne. Ayant du temps et des vivres, je choisis de m'accorder une première convalescence et de rester une journée entière à cet emplacement pour ne repartir que le lendemain. Encore bien présente, la douleur était tout de même descendu d'un cran, ce qui me donna un peu d'optimisme quand à la suite des événements. Alors en guise de rééducation, quoi de mieux qu'un partie de pêche sur du sable blanc ?

Bahamas ?
 Instant de pêche tout juste magique. La traque était à vue avec des truites qui rodaient près des bordures en quête de larve de libellules. S'ils n'étaient pas énormes, les poissons étaient très combatifs et à plusieurs reprise mon moulinet se retrouva vidé de sa soie.




Les cigales, de plus en plus nombreuses.
Un dernier dîner, une dernière nuit sous la tente dans ce petit coin de bout du monde ou je me sentais si bien, si libre et en bonne compagnie...

Des anguilles géantes pour partager mes truites repas

Des milliers de sandflies dont le bourdonnement fait office de berceuse

Une souris qui s'est invité dans ma tente
Je serais bien resté plus longtemps mais préoccupé par mon mollet me faisait encore souffrir, je pris la route du retour. En prenant mon temps, sans forcer, la marche se passa mieux qu'attendue. Il me fallut tout de même une journée et demie pour regagner ma voiture.
Longeant une rivière, la Holliford, je fis un arrêt pêche pour savoir si mon état physique me permettait de renquiller de suite sur un autre projet. Un résultat en demi-teinte, 4 poissons touchés dont 2 casses car impossible de les suivre dans le courant avec mon satané mollet. 




J'optai donc pour une nouvelle convalescence, au camping de Te Anau ou je suis encore en ce moment, avec comme seul programme, ne rien foutre et liquider quelques bières avec mon ami Andy, le Hiker Anglais rencontré quelques jours plus tôt qui réside dans la même ville. Un programme accomplit avec brio !

Le camping de nuit, j'étais mieux au bord du lac !
Pas totalement rétabli de ma blessure, je suis maintenant sur un nouveau départ. Attaquer doucement pour retrouver toutes mes capacités pour les gros, très gros, projets d'expédition qui vont suivre.
Si je ne succombe pas dans le bush ou dans les montagnes, je vous dis... à très bientôt... héhé.

Matthieu Pornon






jeudi 16 janvier 2020

Les montagnes russonéozélandaises...

Tout d'abord, je vous souhaite à tous une très belle année et espère que celle-ci a bien commencé.
Et maintenant le moment que vous attendiez tous avec impatience !
Le nouvel article du blog...
Non!? Ah, je croyais ça...


Reprenons la ou je m'étais arrêté... sur la route des vacances...
Les vacances ont commencé ainsi. Un rdv avec Josh, mon ex cowoofer allemand, une auto-stoppeuse anglaise cueillie sur la route et une belle soirée d'échanges sous une bâche afin de se protéger des averses. Un bon départ !


La semaines précédente, Josh en quête d'entraînement, lui qui se prépare à courir des marathons,  m'avait contacté pour savoir si j'avais un trip rando/peche au programme et s'il pouvait se joindre à moi pour l'aventure. La réponse fut positive dans les deux cas.
Le projet était fixé au coeur du Nelson lakes park. L'idée était de partir d'un des lacs pour en rejoindre un autre, parcourir ses deux principaux tributaires puis revenir sur le bassin versant du premier lac, pêcher son affluent majeur et enfin revenir au point de départ, si n'étions pas mort d'ici là... 2 lacs, 3 Rivières, des kilomètres et des kilomètres a parcourir... ambitieux !
Le problème étant que la pluie a été pour le peu... abondante... tout au long du mois de décembre, que la plupart des rivières étaient en crue et qu'il était fort à parier qu'il en était de même pour les rivières que j'avais en visé.
C'est sur un " we will see "  (nous verrons bien) que nous prenions le départ, sacs à dos chargés à bloc avec plus d'une semaine d'autonomie alimentaire, croyez moi ça pèse !

Selfie de départ
Après 8h de marche, nous étions arrivé au bord du lac et dressions le campement au bord d'une des rivières ciblés, qui à la bonne surprise n'était pas en crue mais dont le niveau ne permettait pas de pêcher.

Rotoiti Lake et l'un de ses affluents


Secret de champion, Recovery Gel

Une nuit de sommeil plus tard, nous repartions pour rejoindre le second affluent du lac Rotoiti.
Non pas qu'il y avait beaucoup de distance, mais l'état général du chemin, immergé en de nombreux endroits, a ralentit drastiquement la progression.




L'aval de la rivière fût complètement dévasté par les crues de décembre, en résulte un lit composé de grands bancs de gravier et une faible diversité de profondeurs. Pas le top !
Au fur et à mesure que nous avancions, le profil devint plus intéressant mais le débit ne laissait que de rares endroits où il était possible d'espérer voir une truite.


Jusqu'à ce qu'en fin d'après-midi nous arrivions sur plat... un peu moins rapide que les autres...
La légende pris forme, avec 2 lancés, 2 truites menées au sec après des combats épiques... lorsque les occasions sont rare, l'efficacité est de mise.



Nous finirons la journée dans une hutte... un peu de confort après déjà beaucoup d'effort.

L'arrivée à la hutte en fin de journée
Après une première opportunité manquée, puis une belle capture pour s'en consoler, la suite fût une épopée bien plus sportive qu'halieutique.



En effet, nous étions sur le cours médian de la rivière, qui fut définitivement le plus intéressant. L'amont étant impêchable, il nous fallait donc changer de vallée, ce que nous entreprîmes un soir... quelle bonne idée ! Il nous fallut trouver un emplacement pour poser la tente... en plein mur d'escalade...



N'ayant pas si mal dormi, le col ne fut pas si difficile à atteindre. Un site époustouflant, idéal pour quelques photos et un casse croûte afin d'être en forme pour la suite de la rando.

Premier col, ça s'est fait !


Petite idée de la descente
Descente des plus difficiles que j'eusse connu... halte au bord du "blue lake", si on peut reconnaître un manque certain d'imagination on soulignera malgré tout la précision dans l'intitulé.


2h30 de marche plus tard nous étions sur le cours médian de la deuxième rivière... trop haute, impêchable.

La rivière qui se trace un nouveau lit dans les bois
Nouvelle décision, le dernier changement de vallée et marche jusqu'à épuisement des forces... qui arrivera un bonne plus tard mais après pas moins de 8h de marche rapide... bel effort.

Le lendemain nous passimes le second col. Bien que moins abrupt que le premier le décor était ici aussi un émerveillement.


5h plus tard nous étions au milieu de la dernière vallée. La rivière, haute mais praticable, dévoilait c'est première truites... la découverte qu'il est possible de casser en 18÷ et deux captures donc l'une qui nous qui nous servit de dîner de noël, il en était fini de cette journée éprouvante.



l'approche artistique du viandage !
C'était le cinquième jours d'expédition et nous étions éreinté ce pourquoi nous optames pour poser le campement pour une longue durée... enfin 2 nuits ...

Notre camping au petit matin
Avec des douleurs naissante liées au transport d'un bien trop lourd bagage, n'est pas si bien dormi. Dommage car il aurait était préférable d'être en pleine forme pour une journée dédiée à la pêche et d'autant plus qu'elle ne fut pas facile à vivre, je m'explique.
Tout d'abord l'environnement de pêche. La rivière était un petit gabarit,  dotée d'un courant puissant et parsemée d'obstacles. Ensuite les poissons, peu nombreux mais absolument énormes, peut-être 3,5kg de moyenne, et en parfaite conditions pour le combat.

Vous comprendrez qu'avec ces paramètres, l'affaire n'était pas gagné d'avance.
J'ai essuyé quatre casses et ce malgré l'emploi de nylon en 18 et 20 centièmes. Si vous bloquez le moulinet, le poisson se met à zigzaguer entre les deux rives et fini fatalement par trouver un roche ou une branche. Â la première casse, vous le prenez bien. A la seconde, vous accusez le coup. A la troisième, vous êtes dépité. A la quatrième, après avoir cassé votre canne en tentant de vous démêler d'une branche. Il y a quoi après dépité ?  Décomposé ?
Bref, un cauchemar. Par chance j'avais un scion de rechange avec moi, et je fini par mettre au sec deux truites. L'une pas très en forme, l'autre de taille modeste. Un pâle lot de consolation.



Lors de la marche retour, quelques tentatives dans les secteurs les plus en aval ne donnerons rien.
Le pas fût pressé jusqu'à nos véhicules. Pour Josh finir un challenge, pour moi, après l'humiliation de la veille, le besoin de passer à autre chose.
Nous ferons nos adieux un jour plus tard juste après une visite à l'office du tourisme du coin afin de valider l'exploit. Selon les dires du ranger présent, c'est 110km que nous avons parcouru. Encore une fois, bel effort, surtout pour moins de 10 truites au compteur.

Le projet suivant étant déjà ficelé, day off pour moi, le temps de récupérer un peu et d'écrire mon précèdent article.

Le luxe pour taper un article !
Au petit matin me voilà au bord d'une rivière, pêchée deux ans auparavant avec mon ami Alex et qui m'avait laissé un bon souvenir.

le menu des prochains jours... mois appétissant
A nouveau la rivière était bien  haute et teintée de surcroît.


des fois on tente des choses !
Des conditions loin d'être optimales, ce qui se confirma après avoir battu 10 km de rives sans voir la queue d'une truite.
Je décidai donc d'accélérer le pas pour rejoindre un affluent.

La confluence, superbe 
Arrivé sur place, l'affluent en question fût loin de me plaire et de plus deux 4x4 sont garés à l'embouchure. Mes espoirs comme ma motivation fondirent en un instant. J'entamai alors la marche retour pour passer la nuit dans une hutte.
Le lendemain, de retour au bord de l'eau, quelques choses avait changé... peut-être un plus de clarté,  peut-être un peu moins de débit... enfin juste quelques chose qui poussent à redoubler d'attention lors de la descente.
Et assez rapidement une première truite.


Puis une seconde et une troisième, et pas des moindres...



Malgré une eau teinté, voilà ce qu'il était possible de voir...
Quel plaisir après la frustration de la veille. Le sentiment d'un contrat rempli au retour à la voiture.

Me restant encore quelques jours de vacances, deux options s'offraient à moi. Soit rester dans les montagnes, avec les conditions que je connaissais. Soit changer d'altitude, et peut-être y trouver des niveaux parfaits.
Ce fût donc la seconde que je retins.
C'était le 31 décembre, j'aurais pu ou sûrement dû, faire la fête au lieu de celà je me retrouvais embarqué dans un pick up en faisant route vers une nouvelle rivière.


Gain de temps qui m'aura permis de faire faire une après midi complète de prospection. Malgré une rivière magnifique, cette fois encore infructueuse... ce que les temps sont dur.


Après un réveillon en solitaire, une plongée en soi à méditer sur tout se que m'a volé ma passion, j'attaquais une nouvelle journée de pêche.

Ma place de réveillon !
Cette fois, je tombai sur trois pêcheurs. Une brève conversation sur l'importance du no-kill pour penser à l'avenir... paradoxal, quand on arrive jusqu'à là par hélicoptère.

Chèvres sauvages, pour changer des chèvres vu canne à pêche en main
La suite ne fut que deux jours d'errance en état semi dépressif, deux autres pécheurs rencontrés, repos, baignade et un tout petit peu de pêche avec tout de même trois poissons capturés. Des truites au comportement anormales et plutôt amaigries, sans doute les fameux bienfaits du no-kill. Penser à l'avenir! Putain les cons!
Par chance, je n'étais pas seul et je fis la rencontre de deux sympatiques chasseurs avec qui j'aurai bien rigolé.



Bref, il était temps d en finir avec ces vacances épuisantes, et ce fut presque avec plaisir que je retournai travailler sur le pont de Blenheim. Les montagnes russonéozélandaises, car au sens propre, nous aurons monté et descendu les pentes avec mon ami Josh. Au sens figuré, c'est mon moral qui aura eu des hauts, rare,

10 jours de routine, une dernière tentative improductive d'une journée sur un autre cours d'eau, mes adieux à mon équipe de travail et me voilà repartit pour de nouvelles aventures.

Mon chef d'oeuvre de fin de chantier

Une dernière petite halte sur le versant sud des montagnes du Malbourough, ou j'eus cru reconnaître mon frère en train de dormir au soleil, mais non...


La confusion avec mon frère était permise... !
Me voilà maintenant à Christchurch, aéroport international... rassurez-vous ce n'est pas pour le départ seulement pour récupérer un coli en provenance d'Écosse !


L'été s'installe péniblement ici, mais il s'installe ! cette fois tout les feux sont au vert pour ce qui est de la pêche.  Et ça tombe bien, c'est le programme des prochaines semaines !


A très bientôt,
Matthieu Pornon