mercredi 21 août 2013

on l'a pas volé !

Tout commence par un départ précipité de Besançon, si bien que nous en avons laissé  une batterie sur le trottoir, lorsque mon ami Alexandre chargeait ses affaires dans ma voiture. Nous nous en rendons compte à quelques kilomètres de notre première destination, le lac Léman. Tant pis, ma batterie nous suffira.

Nous attaquons une zone du "Grand lac" que nous n'avons jamais pêché. La pêche est très difficile sur le Léman depuis le printemps et nous tenons à vérifier si la totalité du Lac est sur "OFF".
Nous naviguons les yeux sur le sondeur afin de trouver des zones pouvant abriter des brochets. Cassures, pentes douces, herbiers jusqu’à 13 m de profondeur ... tout y est pour accueillir du poisson.
Malheureusement, nous ne trouverons que peu de boules de poissons fourrage mais surtout aucun brochets. Alex prendra tout de même un poisson de 70 cm environ, entre deux eaux. Une capture un peu inattendue.

Il est 17h30 quand nous mettons fin à la session Léman. Nous avons découvert une zone pleine de promesse, ou nous reviendrons prochainement. Cap sur Annecy pour le coup du soir.

Nous sommes partis pour une heure de pêche, le temps pour moi de capturer deux brochets.



Le lendemain nous débutons la journée sur un plateau. Rapidement les poissons répondent à l'appel sur mon skeleton 14 cm mais les touches sont inferrables. Alex qui enchaîne aussi les touches capture un premier brochet. Nous prendrons une quantité impressionnante de tapes, sans pouvoir les ferrer. Les marques laissées sur nos leurres souples nous laissent penser à de petits brochets dépassant guère la taille de nos leurres. 
Durant l'après-midi, le ciel se couvre, et la fréquence des touches s'étale. Nous ferons régulièrement des captures modestes. Soudain, je sens mon Shad GT 18 cm se faire engloutir. Un ferrage puissant et un violant coup de gueule du poisson ont rompu la tresse en moins d'une seconde. Ce devait être un gros brochet, mais de là à casser la tresse... je remonte ma ligne et un peu plus tard, une nouvelle touche. Le poisson à l'air gros et il est bien au bout et puis, nouvelle casse après deux secondes de bagarre. Une tresse presque neuve m'ayant permis de mettre sec mon dernier record. Je suis atterré.
Je décide par sécurité, d'enlever 30 m de tresse avant de remonter ma ligne. Touche et ... inutile de vous décrire la suite, j'ai juste dévidé mon moulinet pour mettre la tresse à la poubelle.



Après une nuit de sommeil, les mésaventures de la veille sont oubliées. Le temps a changé, il pleut et le vent se lève. Alex prendra rapidement des brochets de petites tailles. Quant à moi pas une touche.



Il y a beaucoup moins de tapes que la veille, mais les poissons actifs semblent plus gros car nos ferrages sont à chaque fois dans le dur. La journée passe et nous ferons quelques brochets corrects.



L'Après midi, les touches se font rares, la pluie ne s'arrête pas de tomber et le vent souffle de plus en plus fort.
Un orage arrive. Concentré, nous continuons à pêcher jusqu'à la capture d'un brochet de 92 cm.
Enfin un beau poisson, on l'a pas volé celui-là.



Le temps se dégrade et la foudre tombe à quelques centaines de mètres du lac. Nous nous abritons une heure, puis l'orage partit, nous reprenons la pêche. Une dernière capture ne suffit à nous motiver à affronter la pluie et le vent, et nous sommes frigorifiés. Il est temps de se sécher et de reprendre la route.



A très bientôt,

Matthieu Pornon

Les têtes en l'air

Durant cet été, la pêche fut particulièrement prolifique, que ce soit en nymphe à vue, mais surtout en sèche.
Des truites de belles tailles ont simplement passé l'été la tête en l'air, pour le plus grand plaisir des pêcheurs.
Ci-dessous, quelques captures de ce mois d’août.




Les gobages interviennent toutes la journée, avec des pics d'activités en fin de matinée (11h) puis en fin d’après-midi (17h). Durant ces heures, les truites se cantonnent sur les bordures ombragées en se nourrissant de façon opportuniste. Le choix de la mouche importe peu, mais la taille de l'imitation sera réduite et la dérive impeccable pour ne pas éveiller les soupçons de la truite.



Pour finir, un film d'une capture en direct lors d'une partie de pêche avec mon frère.






A très bientôt,
Matthieu Pornon


vendredi 9 août 2013

Ca-Loue-fornia

Rémi, un ami guide, me rend visite en compagnie d'Eric pour un guidage sur la Loue.
Eric est un français parti s'installer en Californie il y a une dizaine d'année. c'est là bas qu'il apprit la pêche à la mouche. La pêche qu'il pratique en Californie n'a rien à voir avec celle que l'on pratique ici, mais il a déjà un très bon niveau ce qui lui permettra facilement de se faire aux contraintes de la nymphe à vue.
Nous commençons la journée par une séance bas de ligne. Puis viennent le lancer et enfin les posers spécifiques.



Eric comprend très bien les subtilités de la nymphe à vue et s'y exercera toute la journée. Rémi quant à lui pratiquera en sèche.
L'eau est malheureusement bien trouble, contraignant fortement la pêche, ce qui n'empêchera pas Eric de capturer un premier poisson.



D'autre  truites prendront le chemin de l'épuisette tout au long de journée. Rémi est de la partie, avec une capture en sèche.



La journée passa très vite, et nous regagnons un dernier secteur pour le coup du soir.
Quelque poissons s'activent en bordure. Rémi, toujours en sèche attaque une truite. La présentation est bonne, le gobage ne se fit pas attendre, mais la truite se décrocha pendant le combat. Suivante, qui se faufilera dans un herbier pour en ressortir de l'autre coté. La casse fut inévitable. Rémi est démoralisé, mais une très belle truite rode non loin de nous, lui faisant oublier ses mésaventures. Il présente un petit spent. Instantanément la truite se jette sur l’imitation. Rémi maîtrise le combat à merveille et met au sec sec belle truite de 42 cm.



Eric de son coté, continu la nymphe à vue. mais le soleil déclinant et l'eau légèrement piquée, mettent à mal ses efforts.

La nuit arrive à grands pas, sans mettre en activité les truites. Eric parvient à capturer un dernier poissons en sèche. Une truite de 40 cm, pour conclure cette journée sur la Loue.




A très bientôt,
Matthieu Pornon