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samedi 23 avril 2016

La goutte d'eau...

On ne peut pas dire que depuis l'ouverture, la pêche dans la région soit prolifique. j'en parlais dans mes derniers articles. Mais pour compliquer les choses, plusieurs épisodes pluvieux se sont abattus sur la Franche-Comté.

Le premier épisode aura eu pour conséquence de fortement limiter les possibilités de pêche. En pleine session guidage, j'espérais mieux.

Sandrine motivée et concentrée lors d'une journée très difficile !



Dernière journée sous des trombes d'eau. 11h fin de partie pour cause de crue.
Après 24h de pluie diluvienne, les rivières sont à nouveau impraticables.
Quelques jours s'écoulent puis nous décidons avec Rémi de ressortir les cannes à leurre pour profiter de la décrue le temps d'un week-end.


Une première demi-journée, pour constater que la rivière est encore trop haute à pêcher. On garde le moral ! Nous exploiterons différentes zones avec plus ou moins de succès. 4 truites au compteur à la fin de la journée et un bon nombre de touches loupées. Pas trop mal...


Le lendemain, mon frère nous rejoint pour une vrai grosse journée de pêche.
A l'arrivée nous trouvons des conditions parfaites. Débit, couleurs de l'eau, beaux temps... le rêve.
Nous déchanterons rapidement car les truites ne se bousculent pas pour s'accrocher aux hameçons.
C'est Rémi qui  lancera la machine avec une très belle première truite.


Ce sera malheureusement la seule ! la suite de la journée sera entrecoupée de suivis spectaculaires, de longues traversées du desert et ponctuellement par des touches.
Thomas ajoutera deux truites honorables au tableau.



Quant à moi, deux poissons également, mais un nouveau record ! La plus petite truite jamais capturée au leurre sur ce parcours.


Je repars ensuite en guidage sur le Doubs Franco-Suisse. 
Je retrouve Frédéric, un client du Nord habitué des petits cours d'eau. En vacances durant une semaine, nous consacrons la journée pour le faire progresser dans son lancer mouche, afin de lui faire gagner quelques précieux mètres supplémentaires.
Si les exercices de lancer se passaient sur l'eau, nous n'aurons que très peu pêcher.

A son retour de vacances, il m'annonça un bon bilan durant son séjour, avec de jolis poissons capturés en sèche. Une belle performance dans les conditions (pluie, vent, crue) qui lui été données, surtout à Goumois. Bravo à toi Fréd !



Le lendemain, je me décide de faire un tour sur la Loue. Le vent souffle fort et l'eau encore très chargée... pas l'idéal pour pêcher à la mouche.
Contre toutes attentes, une belle éclosion à lieu et les poissons se mettent à table. Le créneau d'activité dure 2 h, pas plus ! Il faut donc viser juste.
Après avoir trouver la bonne mouche, une aile avancée beige n°14, les captures s’enchaîneront bien. 5 Truites et deux décrochées.
Ce fut également l'occasion de tester ma nouvelle canne, une Hardy Zephrus 9' #6. Une pure bombe qui m'a fait oublier le vent à 20 km/h.  J'espère trouver le temps de vous en parler dans un article dédié. 


Après cette courte session, la pluie s'installe pour trois jours. S'en suivra une crue énorme qui nous privera de pêche à la truite. jusqu'à aujourd'hui.
Si cette dernière nouvelle n'est pas très bonne, je profite de ce temps mort pour m'occuper de mes premières commandes sur lesmouchesduguide.fr.



La saison se poursuit sur le lac Léman avec une ouverture désastreuse et des guidages annulés à cause du temps. Décidément...

En espérant que les rivières baissent, car il pleut encore en Franche-Comté. La goutte d'eau qui fait déborder le vase !

A très bientôt,
Matthieu Pornon

samedi 2 avril 2016

Comment dire ?

« Compliqué ! » C’est le terme qui revient le plus en discutant entre pêcheurs depuis l’ouverture. En effet, les précipitations de neige préouverture ont jeté un froid sur ce début de saison. Si les rivières sont praticables, l’eau provenant de la fonte des neiges reste extrêmement froide entrainant la faible activité des poissons et des éclosions quasi-inexistantes.


Au vue du peu de fréquentation au bord de l’eau, ce n’est pas une nouvelle pour beaucoup d’entre vous. Merci Radio pêche !

Dans ces cas-là, il convient surtout de revoir à la baisse ses objectifs. En bref, faire ce qu’on peut et se satisfaire du peu que la rivière nous offre.


Pour les amoureux du leurre, je vous conseille de ralentir vos prospections. Ciblez les postes ou les poissons se cachent, pour les décortiquer le plus finement possible en variant les leurres.
C’est ainsi que j’ai pu sauver toutes mes sorties de pêche, avec un résultat modéré, mais un résultat tout de même.

Mouche : une bonne tournure


Si les premiers guidages n’ont pas été un franc succès, mes dernières sorties de repérage sont bien plus intéressante. En parcourant les bordures,  j’ai pu observer (et plus) bon nombre de truites en maraude. 


Ces poissons peu actifs, demeurent très méfiants ce qui rend les approches délicates. Préférez donc des postes éloignés des zones de passage pour attaquer les truites à distance.
Coté mouche, des nymphes de tailles moyennes faiblement lestées font bien l’affaire.

Phaisant tail têtes vernis - n°16 - Lestage M

Venons-en à la bonne tournure !
A l’heure où j’écris ces lignes, les dernières taches de neige ont disparu des sommets. Les premiers insectes commencent à émerger et parfois même, se font aspirer à la surface de l’eau. 


Les choses sérieuses vont enfin pouvoir commencer ! Si l’on ajoute à cela un temps pluvieux (mais pas trop) pour ces prochains jours… Il se pourrait que les prochaines sorties soit excellentes. A suivre …



Des nouvelles des mouches du guide !

Sedge Brun - abdomen en poil de cervidé - Flottaison garantie - Exclusivité "les mouches du guide"
Après bien des complications, la mise en ligne de la boutique lesmouchesduguide.fr est imminente.
Lancement officiel dans une poignée de jours.


A très bientôt,
Matthieu Pornon

mercredi 16 mars 2016

Une ouverture en demi teinte

Il y a des nouvelles qui font passer l'ouverture de la pêche bien loin de la priorité du moment.
Cette nouvelle, c'est une maladie grave qui s'est invitée au sein de ma famille proche. Nous n'avions pourtant rien demandé...
Il va falloir maintenant composer avec le combat contre la maladie, tous soudés derrière le malade et cette nouvelle saison de guidage qui s'annonce plus que jamais prometteuse.

La pêche à cette vertu, vider l'esprit. Il est en effet quasi impossible de pêcher en pensant à autre chose. Et si le cœur n'y était pas, nous avons tout de même décidé mon frère et moi d'aller faire un tour au bord de l'eau, avec comme objectif de se détendre et de prendre un peu de recul.

Voici donc un bref récit de ces deux premiers jours de pêche de la saison.

Loue-verture
Dimanche matin, nous prenons la direction d'un parcours peu fréquenté sur la Loue en compagnie de notre ami Clément.
La rivière est encore haute et la couleur grisâtre de l'eau nous rappelle les précipitations de neige du début de semaine. En Bref, les conditions de pêche ne sont pas idéales et rien ne laisse présager la bonne activité des poissons.


Nous attaquons en alternant des techniques complémentaires, leurres durs, souples et grosses cuillères tournantes. Très vite les premières touches interviennent, principalement sur leurre souple.

Malheureusement pour nous, les truites prennent mal les leurres et après 40 minutes de pêche notre taux de réussite est à 0%, avec déjà une belle truite de 45 - 50 cm décrochée durant le combat.
On s’obstine encore et c'est Thomas qui ouvre le compteur avec une belle truite.



Durant la matinée, la bise se lève, ce qui aura comme conséquence une nette diminution des touches.
Lorsque les truites ne sont pas mordeuses, la stratégie la plus rentable est bien souvent de décortiquer très finement les postes prometteurs en multipliant les passages des leurres. Chaque m² du poste devra voir passer le leurre au moins une fois.
Nous mettons en pratique cette stratégie, mais le résultat final ne sera pas tout à fait celui que nous attendions. Tout d'abord, Thomas se fera casser par ce qui semblait être une grosse truite, la force du courant jouant en sa défaveur. Ensuite, Clément décrochera deux poissons à la suite alors que les combats étaient bien amorcés. Et enfin, je finis par prendre une truite modeste qui validera tout de même notre approche.


Nous changeons de poste en fin de matinée et Thomas remotivera un peu les troupes avec un autre petit poisson au tableau.


Nous laissons reposer le matériel pendant un bref repas puis nous revoilà parti pour la deuxième manche.


Le vent du nord ne tarit pas, bien au contraire, ce qui en jette un coup à notre moral. Nous passerons en revue différents postes mais le niveau élevé de la rivière les rends très difficiles à aborder.

Alors que nous rentrons à la voiture en se laissant la possibilité de faire encore quelques lancers, je décide de me poser sur une pierre afin de décortiquer un dernier spot. Un signe de bon présage, un rayon de soleil vient balayer la belle rivière. J'attaque au leurre dur (Sébile Puncher 85 sinking). Aprés une bonne quinzaine de passages, mon leurre se fait bloquer net en plein milieu de la rivière. Ça remue très fort au bout de la ligne et le courant puissant embarque la truite vers l'aval. Étant prisonnier sur mon rocher, ma marge de manœuvre durant le combat se trouve très limitée. La truite finit par se rabattre sur ma bordure et je réussis tant bien que mal à la faire slalomer entre les nombreux obstacles (rochers et arbres morts). Contre toutes attentes, c'est une truite de 49 cm à la robe splendide qui rejoint l'épuisette. Cool !



 Je laisse reposer le poste en me remettant de mes émotions, puis je rattaque à nouveau. Très vite une nouvelle petite truite vient me rendre visite.


Persuadé d'être au bon endroit, au bon moment, je continue sur ma lancée. Bordure opposée, légèrement en aval, un petit contre-courant retient mon attention depuis mon arrivée sur le coup. Mes chances de ramener une truite depuis cet emplacement sont infimes, mais je tente le coup.
Mon leurre se pose exactement ou je le souhaitais et après deux tours de manivelle, je suis attelé !
Même scénario que précédemment, la truite est embarquée dans le courant et se retrouve sur ma bordure mais cette fois derrière un épis rocheux. Mon bas de ligne frotte une première fois, puis une deuxième...
Je tente d'écarter le poisson de la bordure, mais elle rushe à nouveau au milieu de gros blocs... Une casse sans surprise !

Pendant ce temps, Clément et Thomas ne feront pas de miracle. Je les rejoins et nous nous accordons pour mettre fin à ces retrouvailles avec la rivière.

Ain-si soit-il !
Le lendemain nous prenons la route pour le cours moyen de la rivière d'Ain. A notre arrivée, nous découvrons la rivière claire avec un débit idéal pour pêcher au leurre.


L'eau est glaciale, ce qui nous laisse comme hier, assez septique sur l'activité des poissons.
Mais assez vite Thomas ramène une petite zébrée d'une trentaine de cm. Un début prometteur qui ne donnera suite qu'à des suivis et à des touches inferrables.
Il nous faudra attendre la fin de matinée pour qu'enfin une truite honorable viennent s'accrocher à mon leurre. Un poisson magnifique !



Après la pause casse-croûte au soleil, nous peignons une gravière en espérant que la lumière décide  les truites à sortir.
Cette fois c'est Thomas qui est à la manœuvre avec un poisson qui se débat aussi lentement que lourdement. C'est finalement un bel ombre de plus de 45 cm qui rejoint l'épuisette. Nous le manipulons avec précaution et le relâchons après une photo afin qu'il puisse se préparer pour la reproduction.


Nous développerons ensuite diverses stratégies pour séduire nos belles amies, mais malgré notre application nous ne parviendrons pas à nos fin.


Au cours de la journée, nous avions vu que la rivière était à la baisse (une dizaine de cm). En milieu d'après-midi, nous remarquons cette fois que la rivière se trouble et monte. De l'eau issue de la fonte des neiges vient grossir les flots de l'Ain et mettra fin à notre partie de pêche.

Si les résultats restent très modestes, nous aurons passé une superbe journée sous un soleil radieux.

La saison est désormais lancée et maintenant place aux repérages pour les guidages à venir.


A très bientôt,
Matthieu Pornon

samedi 25 avril 2015

Le réveil

Cette année la saison de pêche à la mouche débute bien lentement. Ils sont bien loin les cartons que nous faisions l'an passé à la même époque. Voir : Alors ! Ça mord ? avril 2014


Mais ces derniers jours on assiste au réveil progressif des rivières. Les éclosions commencent à être régulières et les truites s'étalent sur les gravières et commencent à s'alimenter.

Une belle de la Loue
S'il est inutile de scruter les grands lisses pour y voir des gobages, en regardant de plus près les bordures vous y trouverez de belles surprises.

Une magnifique truite de 55 cm qui gobait à quelques cm de la bordure
Une Aile en V olive, taille 16, a fait le taf !
Coté mouche, les grands éphémères de début de saison sont aux abonnés absents. L'activité des truites se portent surtout sur des éphémères de taille moyenne (hameçons 16 et 18) de couleur olive et beige.
Voir Catalogue 2015 (Aile en V, Aile Avancée).



En dehors des insectes, ce sont les vairons qui payent un lourd tribu. Rassemblés pour la reproduction, les bancs de vairons sont harcelés par des truites bien décidées à se remplir le ventre !


Deux options pour capturer des poissons sur les vaironnées. Le streamer et les nymphes incitatives, type Phaisant tail tête orange. Il est primordiale de présenter la nymphe au plus près de la tête de la truite afin de déclencher une attaque réflexe. On est plus près de la pêche au leurre que de la pêche à la mouche.
Phaisant Tail vernis orange
Une petite léchouille avant la remise à l'eau ! 
Les prochains jours s'annoncent top et l'arrivée des brachys va booster la saison. C'est le moment d'en profiter ! 

A très bientôt,
Matthieu Pornon

jeudi 16 avril 2015

Immersion en Grande rivière

Comme l'an passé, j'ai le plaisir d'accueillir Paul pour un stage "Grandes Rivières" (voir Dans le grand bain !  ). Cette offre de début de saison se caractérise par la possibilité de capturer à la mouche et/ou au leurre des truites aux mensurations de rêve !
La difficulté des coups de ligne, la puissance des combats dans le courant et la beauté des sites de pêche en font une offre unique, ou l'humilité est souvent récompensée par la capture d'une belle truite.

Toutes les infos sur cette offre sur : matthieu-fishing.fr/peche-en-riviere : Grandes rivières


Deuxième semaine d'avril , nous sommes à la décrue ! 


Les rivières sont encore gonflées et l'eau encore légèrement trouble. Avec une température d'eau très faible, les chances de voir des éclosions sont faibles. C'est donc le leurre qui sera privilégié durant le stage. Paul maîtrise déjà très bien la pêche au lancer et c'est avec enthousiasme qu'il entame le séjour, désireux d'en apprendre plus sur la pêche de la truite au leurre.

La première journée débute par une longue matinée sans prendre la moindre touche. C'est finalement après un bon repas (c'est agréable de manger sans avoir les mains qui sentent le poisson) que les choses sérieuses commencent. A partir de 14H les touches vont s’enchaîner. Malheureusement pour Paul, les poissons semblent très agressifs mais peut enclin à se nourrir. En résulte beaucoup de touches loupées et de décroches. 


En fin d'après midi, Paul débloque le compteur avec une truite de presque 40 cm.
Pour finir la journée, nous abordons un poste magnifique, un grand courant avec de nombreux amortis.
Très vite, Paul se fait arracher la canne des mains ! Le contact ne dure que quelques secondes et la truite se décroche en saluant d'un joli saut. Elle faisait plus de 50 cm, dommage !

Ayant toujours une canne supplémentaire pour faire gagner du temps à mon client sur les changements de leurres, je décide de faire quelques passages derrière lui. Premier lancer, mon leurre est stoppé net, s'en suit un départ vers l'aval a une vitesse folle. Le combat est musclé, j'en profite pour donner à Paul toutes les combines pour maîtriser un gros poisson.


Tout fini pour le mieux et nous posons tout les deux avec cette splendide truite de 57 cm. Je laisse le soin à Paul de la relâcher.


La nuit tombe, Paul  retente un poste sur lequel il avait décroché un truite de plus de 45 cm, en vain !

Nous nous arrêtons là. Une bonne première journée, peu de poissons mais de l'action !


Pour les deux prochains jours, nous changeons de rivière dans l'espoir d'y trouver plus d'insectes afin de pouvoir tenter un poisson à la mouche.


Paul attaque au leurre. La malchance ne le quitte pas car dès le premier poste il décroche une très belle truite.
Nous voyons des truites qui commencent à se placer sur les gravières, bien que très peu actives c'est bon signe pour le reste de la journée.
Le manque d'activité alimentaire des poissons se manifeste par des suivis jusqu'au waders et des frappes dans les leurres bouches fermées. Pour prendre des truites dans ces conditions,  il faut diversifier les animations et se tenir prêt à ferrer à tous moments.


Après bon nombre de suivis et de décroches, Paul réussit à prendre une belle truite.
Les gros éphémères commencent à sortir et je trouve rapidement un poisson actif en surface. C'est l'occasion ou jamais de faire prendre à Paul une grosse zébrée à la mouche. Mais le temps d'aller chercher la canne, la rivière a légèrement monté suite à un petit lâcher de barrage. Le gobage a disparu, c'est quand même vraiment pas de chance.

La suite de la journée ne sera pas terrible ! Une longue errance à la recherche d'un hypothétique gobage. Les truites ont disparu des gravières et la pêche au leurre ne donne rien, hormis quelques timides suivis !
Sans cette montée d'eau la journée aurait sans doute été tout autre. Les espoirs portent maintenant sur le lendemain.


C'est le dernier jour, la motivation est à son comble. 
Ça démarre fort, dès le premier poste prometteur Paul capture cette truite de 44 cm après un combat rapidement mené.



Après la remise à l'eau, Paul se remet en action bien décidé de ne pas en rester là. Une poignée de minutes plus tard, il est attelé à un poisson qui semble sérieux. Il met en pratique les conseils que je lui ai donné lors du combat face à la truite de 57 cm.
Canne basse, il maintient la pression et descend la rivière afin de combattre la truite depuis l'aval. Je le rejoins pour mettre cette farouche combattante dans l'épuisette.


Yes !!! 49 cm ! Bravo à toi Paul, tu l'a bien méritée !

Mention spéciale au leurre dur Duel Jerkbait 90 sp, qui ce matin s'est montré particulièrement efficace.

 Bien lancés, nous en ferons une dernière de 43 cm pour boucler cette très belle matinée de pêche. 

Skeleton 8 cm pepper tea, toujours aussi redoutable !

Avec 100% de réussite ce matin, l'après midi débute sous les meilleurs auspices. 
En une demi heure, nous perdons un poisson et enregistrons un suivi. La donne change. Les insectes ne sortent pas. A partir de 14h la rivière commence à baisser significativement. Décidément !
Comme la veille l'activité retombe. Nous exploiterons toutes les possibilités qui s'offraient à nous sans le moindre succés. Seul un poisson de 60 cm est venu nous redonner un peu d'adrénaline en suivant un leurre de très près. 

C'est la fin d'un séjour riche en émotions et en enseignements. L'offre "Grandes rivières" aura tenu ses promesses.

A très bientôt,
Matthieu Pornon