jeudi 27 mars 2014

"Ain" petit tour pour vous dire...

Je profite d'une sortie sur l'Ain et de quelques clichés pour faire le point sur la pratique de la pêche de la truite au leurre, sur les grandes rivières Franc-Comtoises.



Jamais auparavant l'affluence des pêcheurs au leurre vers nos belles rivières comtoises n'aura été si forte. En effet, depuis l'ouverture les conditions de pêche sont exceptionnelles et les truites, faciles à leurrer.

Je suis plutôt ravi de cet engouement pour la truite, qui est enfin considéré comme un carnassier à part entière. Ce qui me réjouit moins, c'est le nombre grandissant de mécontents parmi les pêcheurs locaux.

"Ils débarquent à dix et pataugent dans la rivière. Quand ils prennent nos truites, ils font des photos pendant un quart d'heure avant de les relâcher. Croyez-vous vraiment qu'elles survivent ?"

Et bien NON, je ne pense pas. Elles repartent pour mourir sous leur pierre, loin de la folie des hommes !

Qu'un pêcheur se plaigne de la sorte ne me surprends guère. Mais dans le cas présent c'est déjà plus d'une dizaine qui m'ont interpellé à ce sujet. 
Ces pêcheurs ne sont pas des "NO-KILLISTES" convaincus et ne comprennent pas bien pourquoi ils sont les seuls à payer les frais de la dégradation de leurs rivières. Une double peine, car en plus des fermetures et des restrictions de pêche (à l'instar de la Bienne, la Loue ou de la haute rivière d'Ain) ils se retrouvent à pêcher dans des cours d'eau dont l'état écologique est pour le moins "piteux".

Le NO-KILL n'est pas une évidence pour tout le monde. Comprenez que relâcher des poissons fatigués et abîmés est  un non-sens et peut être perçu comme une grossière injure pour des personnes qui prenaient déjà des truites, bien avant que la plupart d'entre nous n'aient vu le jour.

Si nous voulons que de nouveaux parcours NO-KILL soientt créés, que la taille légale de capture augmente et que les quotas de captures journaliers soient revus à la baisse, alors nous devons être irréprochables dans notre pratique, comme dans nos comportements envers les autres pêcheurs.

Quelques conseils pour la suite de votre saison :

1 / L'Armement :
Que vous utilisiez des hameçons simples ou des hameçons triples, les ardillons devront être définitivement bannis en parcours no-kill comme en dehors. Faites-le avant même de ranger un nouveau leurre dans votre boite, cela évitera un oubli aux conséquences parfois dramatiques pour la santé du poisson.


Une étape obligatoire


2 / Manipulation du poisson : 
La truite est un poisson aussi noble que fragile et devra être traité avec tous les égards liés à son rang.




  - Brider le poisson au maximum pour écourter le combat au maximum.
  - Une fois ramenée à la main ou à l'épuisette, décrocher au plus vite la truite sans la sortir de l'eau de sorte qu’elle ne se blaisse pas avec les hameçons. 
  - Ne jamais serrer une truite pour lui éviter de bouger. Placez-la dans l'eau pour qu'elle se calme.
  - Prendre le temps de relâcher votre prise. Placez la tête face au courant et accompagner la jusqu'à ce qu'elle parte d'elle-même.

3 / La photo 
Aujourd'hui, l'image du poisson a plus de valeur que le poisson lui-même. Regrettable ou non, ce n'est pas le sujet.
Écourtez au maximum le temps de photographie. Gardez en mémoire que les branchies de la truite ne captent pas l'oxygène atmosphérique, c'est donc sans respirer que votre capture prend la pose.



Si vous êtes seul, oubliez les photos avec retardateur. Car en plus d'une manipulation longue et délicate, la qualité de l'image sera la plupart du temps médiocre. Préférez une photo dans l'épuisette ou dans votre main.





4 / Sélection par la taille
Augmentez la taille de vos leurres pour sélectionner vos captures, car les gros poissons sont plus solides et plus endurants que les petits.  7 cm est pour moi la taille minimum à utiliser pour rebuter les petits poissons. Il arrivera toujours qu'une truitelle de 30 cm saute sur un leurre de 10 cm, mais c'est chose rare.


5 / Fair-play, respect,  et partage
La rivière appartient à tout le monde, autrement dit : à personne !
Ne coupez pas la prospection des pêcheurs qui sont déjà à l'œuvre sur la rivière. Remontez ou descendez de plusieurs centaines de mètres pour laisser le champ libre. Même si c'est un bon coin, il y aura sans doute d'autres truites à faire un peu plus loin. 

N'oubliez pas d'être courtois, et de laisser par politesse un poste à un autre pêcheur.

Respectez les pêcheurs locaux, trop souvent dépeints en monstres sanguinaires, en "viandards" sur la plupart des forums. Je ne crois pas que la volonté de certains d'entre eux de garder une "belle" truite de temps à autre mérite qu'on leur portent un tel jugement.
Ces pêcheurs ont une mémoire à long terme sur les rivières que nous fréquentons. Discuter avec eux, vous fera prendre conscience de l'état actuel de la rivière, de sa richesse, de son appauvrissement...
De plus, en prenant le temps de partager vos idées sur la pêche, la gestion, vous aurez souvent en contrepartie des bons tuyaux, notamment les spots à "grosses".


J'espère que vous prendrez note de ces conseils et n'oubliez pas que nous sommes les ambassadeurs du NO-KILL!!!

Bonne continuation dans votre saison de pêche.
  
A très bientôt, 
Matthieu Pornon 

mercredi 19 mars 2014

Un bon week-end

Cela fait plusieurs semaines, si ce n'est des mois, que mon ami Stéphane me taraude pour une session truite chez lui, dans le secteur de St Claude.



N'étant pas trop difficile à convaincre, j'arrive vendredi soir et autour d'une bonne bière (du Jura), nous décidons du programme de ce week-end. Nous sommes tous deux pêcheurs de truite mais avec chacun sa spécialité. Les petites rivières pour Stéph et les grandes pour moi.
Le programme sera donc mixte, samedi sur la basse Bienne et le dimanche sur un affluent en tête de bassin.

Samedi : Lingots d'or et série noire

Après un frugal petit déjeuner, nous prenons la direction d'un secteur peu connu. Quelques pêcheurs sont déjà à l'œuvre sur la rivière, mais a quelques centaines de mètres du parking, nous sommes les seuls sur l'eau. La rivière nous appartient !
Nous alternons les techniques, leurre souple, poisson nageur et cuillère. Une heure de pêche s'écoule avant que Stéph ne débloque le compteur.
Un joli combat ponctué de plusieurs chandelles et cette splendide truite de 53,5 cm rejoint l'épuisette.



Avec cette capture et quelques suivis de poissons sur nos leurres à chaque fois dans des courants violents, nous décidons de nous consacrer qu'aux secteurs de rapide au détriment des zones calmes restées jusqu'alors improductives. Et ça paye avec de beaux lingots tout dorés !






A 15h, après une pause casse-croûte bien méritée, nous reprenons la pêche sur un autre secteur, un radier interminable. Le ciel s'est couvert et le vent s'est levé.
Je touche un premier poisson entre 50 et 55 cm, malheureusement, elle se décroche juste devant l'épuisette. 3 ou 4 lancers plus tard, un autre poisson plus modeste (45 cm) se décroche également. Le doute m'envahit.
Puis je rejoins Stéphane qui peigne méticuleusement un trou profond en plein milieu du radier. Convaincu que s'il devait y avoir une grosse truite dans le secteur, elle serait dans ce trou.
Motivé par les prédictions de Stéphane, je prends le relais. Une dizaine de passages et mon leurre est bloqué net. Je pense d'abord à une pierre, mais une pierre qui donne des coups de tête, je n'ai encore jamais connu ça.
Tout laisse à penser qu'il s'agit d'une très grosse truite. J'exerce une pression modérée sur le poisson qui refuse de sortir des profondeurs et puis d'un coup, plus rien !

Une casse vraiment incompréhensible. Même si je pêche relativement fin (25Ø), la tension n'était pas si forte. De plus, je vérifie les premiers mètres de mon bas de ligne tous les 20 lancers environ et je l'avais changé lors de la pause repas. Mon fluoro a cédé à quelques centimètres du leurre tout au plus, peut-être a-t-il frotté sur un rocher, ou bien est-ce le nœud...
Je suis atterré car je réalise qu'une fois de plus, le Graal m’échappe de justesse.

Stéphane tente de me consoler en me disant qu'il est déjà flatteur d'avoir touché une grosse truite, j'ai beaucoup de peine à m'en convaincre.

L’après-midi continu avec 3 poissons décrochés pour seulement 2 capturés et avec cette phrase qui revient cycliquement : "Je suis dégoûté !"

Dur de sourire après avoir cassé un poisson record

Le soir, les magrets de canard et la bière jurassienne nommée "grande rivière" m'aide (un peu) à oublier l'échec de l'après-midi.
Avec une taille moyenne de captures supérieur à  45 cm, nous nous accordons à dire que nous avons passé une superbe journée de pêche à la truite. Du coup nous changeons notre programme. Nous retournerons donc sur la Bienne.

Dimanche : Jour de grâce 

Nous débutons la journée sur un secteur magnifique ou les profondeurs et les vitesses d'écoulement sont particulièrement diversifiées.



Stéphane qui ne pense pas beaucoup à la taille moyenne de nos captures, entame les hostilités avec une petite truite de 35 cm. 



Cette journée semble différer de la veille. Autant nous avons pris les truites d'hier dés le premier passage du leurre sur une zone prometteuse, autant aujourd'hui, il faut vraiment insister sur le poste  avant de prendre le poisson. Un passage, puis deux, puis trois ... puis dix et enfin poisson.



Les captures s’enchaînent bien et la taille moyenne reste impressionnante.




Alors que nous nous préparons à notre pause repas, je devine un gobage à une centaine de mètres de nous. Quelques March Brown virevoltent au-dessus de l'eau, mais selon moi, pas assez pour mettre en activité les truites.
Nous continuons à scruter la surface de l'eau. Puis nouveau gobage !
Cette fois c'est sûr,  un poisson est attablé sur les March Brown. 

Ni une, ni deux, je cours chercher ma canne à mouche dans la voiture. Pendant mon absence Stéph a déjà attaqué le repas et par peur de n'avoir que des miettes à manger (il faut être méfiant avec les jurassiens...), j'engloutis hâtivement mon casse-croûte.

Canne montée ; March Brown n° 14 au bout du bas de ligne ; Je file me positionner à côté du gobage ; Je lance.

La mouche dérive parfaitement et la truite, bonne fille, ne se fait pas prier pour monter crever la surface.
Elle est au bout et après un combat plutôt épique, elle finit par rejoindre l'épuisette. 
Faire un poisson en sèche à cette époque au mois de mars à toujours quelque chose de magique. La joie est immense.




L'après-midi est bien entamé, nous tentons notre chance sur un dernier poste. Dans la continuité de la journée, je parviens à capturer une belle truite après une quinzaine de passages. 



Après l'avoir remise à l'eau, Stéphane profite du temps où je refaisais mon bas de ligne pour ce poster à l'endroit même où je venais de faire ce dernier poisson.
Premier lancer et il m'annonce "Pendu !!!"
Une belle chandelle nous permet d'apprécier la taille de la dame. Stéph maîtrise le poisson et le dirige dans le filet de mon épuisette. "YESSSSSS !!!" 
C'est une toute belle de 53 cm qui viendra clôturer notre journée et notre week-end. 




Si la casse du gros poisson d'hier reste omniprésente dans mon esprit, On s'est tout de même offert une sacrée tranche de plaisir. 
Je serais bientôt de retour sur la rivière pour guidage mouche/leurre, en espérant le même taux de réussite.



A très bientôt,

Matthieu Pornon



jeudi 13 mars 2014

Ouverture : L'Ain et l'autre...

Samedi : Le jour J :
Il est à peine 7H, quand le feutre de ma chaussure de wading touche pour la première fois le fond de la rivière d'Ain. Un bonheur enivrant m'envahit "ENFIN ! Nous y sommes !"



L'ouverture est toujours une journée spéciale, car en plus des objectifs du week-end, on porte avec nous les espoirs de toute une saison de pêche. Heureusement, je suis accompagné de mon frère et de Rémi et Julien, mes amis siluristes et du coup l'ambiance est détendue.



La mauvaise nouvelle du jour nous vient de la station limnimètrique de Pont d'Ain. Après une baisse significative (50m3 / s), la rivière remonte à nouveau à son niveau d'avant la baisse, EDF l'ami des pêcheurs !!!

Avec 170 m3/s sur le bas du parcours, on peut dire que "ça tire !". Pour pouvoir pêcher la basse rivière d'Ain confortablement, un débit de 120 m3 /s est souhaitable. Cependant, passé cette limite les postes de bordures sont toujours accessibles et sont souvent productifs. Malheureusement, la baisse du débit a éloigné les poissons des bordures et avec un niveau si élevé, il n'est pas évident de pêcher le milieu de la rivière.





Quelques truites sont venues nous rendre visite, ainsi que des captures peu banales comme des barbeaux et un Ombre commun, tous pris par la bouche. L'honneur du groupe est sauf.
Pour ma part, ce fut une longue traversée du désert. 3 poissons loupés à la touche, une canne cassée et 4 leurres de perdus. Je ne peux pas dire que ce fut ma plus belle ouverture de ma vie.



 Dimanche : Un nouveau départ
Au matin, nous découvrons la rivière à la baisse. J'émets beaucoup de réserve quant à la stabilité du niveau pendant la journée mais pour se motiver, on se dit qu'aujourd'hui "il y aura de la grosse de sortie".



J'opte pour la théorie suivante : "Grande rivière ; Grand leurre ; grand poisson". Et après quelques heures de pêche sans la moindre touche, je prends une frappe dans mon leurre souple de 10 cm. Le combat s’enchaîne bien et très vite mon frère épuise une belle truite de 58 cm à la morphologie parfaite.






Soulagés, nous reprenons la pêche qui reste très difficile.



La journée continue et quelques truitelles seront séduites par nos leurres.






Puis dans l'après-midi, le téléphone sonne avec Julien et Rémi de l'autre côté :

Ju et Rémi :"Alors ça fait de la truite ?"
Thomas et moi : "Bof Bof ! et vous ça fait quoi ?"
Ju et Rémi : "Ça fait  60 cm ! "
Thomas et moi : -Silence- "Coooooool !!!".




De si beaux poissons le week-end de l'ouverture, cela fait vraiment plaisir. Une joie partagée avec des amis et toujours plus intense qu'en solitaire. Bref, une vraie belle journée sur "la grande rivière".




Lundi : Ne pas se laisser abattre ! 
Le réveil sonne, bien assez tôt à mon gout ! Contrôle du débit via le téléphone. 
La nouvelle tombe comme un coup de masse, l'eau monte !



Peu enclins à galérer une journée de plus, Rémi et moi qui avons fait la route ensemble, décidons de rejoindre une petite rivière peu connue mais au potentiel impressionnant.

Nous nous sommes plus promenés que nous avons pêché, mais nous sommes parvenus à capturer deux poissons plus qu’honorables. Une fario de 50 cm en nymphe à vue avec une tête orange faiblement lestée.




Et une arc en ciel de 55 cm, au poisson nageur. Admirez la qualité de ce poisson, ne se croit-on pas en Nouvelle Zélande ?



Pour conclure :
Des résultats mitigés dans l'ensemble, mais de très beaux poissons sont venuent saluer l’effort de pêche. La saison a donc bien commencée, dans la réussite et la bonne humeur.


A très bientôt,

Matthieu Pornon

mardi 4 mars 2014

Ouverture 2014 : Dans les Starting-Blocks

Passage forcé pour une ouverture réussie, la préparation joue un rôle essentiel dans le déroulement des premières sorties de l'année. Si pour la pêche à la mouche il y a encore un peu de marge de manœuvre, pour la pêche de la truite au leurre, Il faut être prêt dès l'ouverture.


Le mot d'ordre, ANTICIPATION !

Il est important de posséder une bonne quantité de leurres dans ces boites. La sélection doit être complémentaire, que ce soit pour les tailles, les profondeurs de nages, les couleurs...




La perte de leurres lors d'une journée de pêche à la truite est fréquente (1/jour en moyenne), C'est pourquoi une dizaine de leurres durs sont souvent nécessaires pour pêcher confortablement, désolé pour votre portefeuille.

Lucky Craft Flash Minnow 80 SP

Des références que j'affectionne tout particulièrement : Le flash minnow 80 SP de Lucky Craft et DContact 85 Smith. Des merveilles que vous pouvez retrouver dès à présent dans le magasin "Territoire Pêche" de Besançon (Valentin).




Concernant les leurres souples, jonglez sur les lestages et travaillez les armements (un point sur lequel  je reviendrai prochainement).




Baby Buster Delalande 7 cm, armé d'un hameçon triple unique, une valeur sûr...

Canne, moulinet, tresse, nylon... tous les éléments doivent être méticuleusement révisés afin qu'aucune mauvaise surprise n'arrive le jour J.

Ne vous reste plus qu'à graisser vos moulinets et à affûter vos hameçons.

Sur ce, je vous souhaite une excellente ouverture.

A très bientôt,

Matthieu Pornon

C'est reparti !!!

Bonjour à tous,

L'ouverture arrive à grands pas et avec elle l'espoir d'une saison riche en émotions, en partage et en poissons.

La Loue fin-Février, de belles promesses pour 2014


Quoi de nouveaux pour cette année :

 - Une nouvelle rubrique sur le blog : "Alors ! Ça Mord" ?
Qui retracera l'activité et les conditions de pêche du mois qui s'est écoulé, sur les parcours que je fréquente (prospection, guidages...).
Rendez-vous début avril pour le "Alors ! Ça mord ?" : # Mars

 - L'hiver n'est pas tout à fait terminé, ni la tâche que je dédie à cette saison, le montage de mouches...

Cette année, en plus de garnir mes boites je souhaite remplir les vôtres par la mise en vente de ma collection de mouches. Une collection sans fioritures, et des modèles conçus pour prendre du poisson (ce qui est suffisamment rare pour le préciser).


Des mouches que vous retrouverez fin-avril ; début Mai sur un Store Ebay.



Si toutefois vous avez besoin de grosses mouches pour ce début de saison comme cette March Brown, contactez-moi au  : 06 59 68 16 27

 - et enfin, toujours plus de présence sur l'eau et aux alentours, pour vous proposer les meilleurs destinations de pêche de l'Est de la France, ainsi que des hébergements et restaurants de qualité.

La Mauvaise Nouvelle :

Le Dessoubre, rivière mythique du Département du Doubs a payé un lourd tribut cet hiver. Des mortalités importantes ont eu lieu, déciment une partie de la population salmonicole de cette fabuleuse rivière.
Fermée à la pêche pour cette année 2014, j'espère qu'elle se remettra vite de ses blessures.

La Bonne Nouvelle : 

La basse Bienne, perle du Jura Sud ré-ouvre après deux ans de fermeture. La pêche ne sera possible qu'en No-kill intégrale sur l'ensemble de son parcours bas (à partir de Saint Claude jusqu'à la confluence avec l'Ain à Dortan). La population sera encore fragile, il convient donc de manipuler les poissons en redoublant de précautions (hameçons sans ardillons obligatoires et impératifs).


Deux bonne raison de pêcher sur ces rivières :
- Malgré la diminutions de leur cheptel, ces parcours restent des spots exceptionnels dotés de poissons sauvages de grosses tailles.

- A l'instar du Doubs Franco-Suisse et de la Loue qui se sont refait une santé depuis leurs épisodes de mortalités, il est primordiale de maintenir l'activité pêche sur ces cours d'eau, sans quoi ils sombreraient dans l'oubli.



Vous souhaitant une très belle saison de pêche 2014,

A très bientôt,
Matthieu Pornon