jeudi 5 décembre 2013

Success Story: Le Shad GT

Alors que les nouveautés Delalande vont bientôt déferler sur la planète pêche, je vous propose de redécouvrir ce leurre mythique. 



Les raisons du succès :
Depuis sa création en 2007, le Shad GT a conquis de nombreux pêcheurs en eau douce comme en mer. Sa dimension imitative sommaire cache de nombreuses caractéristiques, qui en font un leurre exceptionnel.

-          Forme du corps :

Son corps est parfaitement proportionné vis-à-vis du poisson fourrage que nous cherchons à imiter. Gardon, ablette, sardine, mulet… une forme polyvalente permettant de solliciter les carnassiers dans des milieux variés.
Son profil cylindrique dispose d’un dos plat. Ce qui peut paraitre qu’un infime détail, est en fait un réel avantage offrant un grand confort lors du montage par des facilités quant au positionnement de l’hameçon.

-          Texture :
S’il y avait un mot pour définir sa texture, ce serait « le compromis ». En effet, le Shad GT est le mariage parfait entre la fermeté et l’élasticité.
La fermeté de son corps assure sa solidité. Après avoir subi plusieurs assauts de carnassiers dentés (brochet), il s’en sortira avec seulement quelques égratignures et sera toujours aussi pêchant.
La qualité des plastiques injectés pour sa fabrication lui confère une grande liberté de mouvement. Cette souplesse favorisera sa bonne prise en bouche par les carnassiers.

Après deux jours sur le lac Léman, ils sont prêt à retourner au combat


-          Action de nage :
Le Shad GT est équipé d’une caudale ronde, orientée à 45°. Cette forme et cette disposition limitera les mouvements latéraux de la caudale (wobbling), au profit d’un enroulement sur elle-même. La nage du leurre sera imprimée d’un roulis prononcé, déplaçant un grand volume d’eau sans freiner la descente du leurre.
La texture joue également un rôle déterminent dans la nage du leurre. Si la souplesse permet les mouvements, la fermeté et la densité du corps réduiront leur amplitude en augmentant significativement la fréquence de battement de la caudale.
Le Shad GT n’est donc pas un leurre discret. Ses vibrations puissantes le rendent perceptible de très loin par les carnassiers. Une aubaine pour des pêches  en profondeur ou lorsque les rivières sont en crue. De plus, le poids de la tête plombée impactera peu la nage du leurre, ce qui permet de faire face à la plupart des situations que vous rencontrerai au bord de l’eau. Par exemple, le Shad GT 18 cm : Vous pourrez l’équiper d’une tête plombée de 15 grammes jusqu’à 60 grammes, en conservant sa qualité de nage à son optimum. Une telle polyvalence laisse rêveur …

-         Choix et utilisations :
Avec 7 variantes de taille et 22 coloris différents, vous trouverez à coup sûr « le » leurre dont vous avez besoins.
Pour ma part, j’utilise spécifiquement chaque modèle en fonction des situations rencontrées, dont voici quelques exemples :
9 – 11 cm : J’affectionne ces deux tailles pour la pêche des grandes rivières lorsqu’elles sont en crue. Les deux « petites bouchées » de la gamme sauront se faire remarquer des sandres sans les effrayer.




13 – 15 cm : Ce sont les deux modèles les plus polyvalents. De véritable passe partout, qui intéresseront la plupart des carnassiers d’eau douce. Surnommé les « recenseurs », je les utilise pour prendre la température sur les secteurs pêchés.

18 cm : Il peut servir à la traque de gros sandres ou de silures, mais c’est  avant tout mon standard, pour la pêche du brochet en grands lacs. Son gros gabarit et sa nage subtile en font le leurre très prisé des vieux poissons éduqués.
22 cm : Dernier né de la série, en 2013. Le Shad GT 22 cm est plus lourd (98gr) que le modèle inférieur, mais n’en est pas moins « lançable ». Un vrai leurre à gros brochets qui permet de faire le tri les jours d’euphorie.



28 cm : Avec quasiment 200 gr, ce n’est pas le leurre avec lequel on lancera toute une journée en espérant une touche. Je le réserve pour des pêches hivernales en ultime recours pour faire bouger de gros brochets.

Le Shad GT a déjà un glorieux passé et un avenir encore prometteur car chaque année, ce sont de nouveaux coloris qui viennent enrichir la gamme.
En vous souhaitant beaucoup de plaisirs et  de captures avec ce leurre.

A très bientôt,

Matthieu Pornon

dimanche 1 décembre 2013

Il y a des jours où ...

Novembre :
Sensé marquer le réel début de la saison de pêche au sandre, le mois de novembre nous a offert une météo particulièrement hostile et une Saône bien capricieuse.

Le point commun de mes parties de pêche du mois de novembre, c'est qu'elles s'annonçaient toutes comme ça : Beau temps, beaux poissons



Pour se terminer, comme ça : Vent et menues fretins 



Et comme les choses ne sont pas assez compliquées, je ne me facilite pas la tache. 

Dernière en date : 

7h30 : Indécis sur le choix du parcours du jour, je me décide à préparer mon matériel sandre pour rejoindre la Saône 

8H : Après avoir hâtivement échangé mes affaires "brochet" contre celles "sandre", je prends la route.

8h45 : Une chose me vient à l'esprit : je croix avoir oublié ma batterie.
Je quitte l'autoroute.

8h47 : j'ouvre mon coffre afin de vérifier. J'ai belle et bien oublié ma batterie.
Je m’apprête à rentrer à la maison, mais au lieu de cela, je me laisse guider par un panneaux "Feu-vert 5Km" .

9H : Dans la boutique, je ne trouve que des batteries pour voiture avec des cosses en plombs. Je l’achète tout de même.

9H45 :  J'arrive enfin à la mise à l'eau. Je prépare le bateau et je bricole tant bien que mal les cosses de la batterie.

10h45 : Le bateau est à l'eau. Le moteur électrique tourne à merveille, mais le sondeur reste sur "Off".
J'accoste le bateau et entreprends un ultime rafistolage. Sans pince, sans fils de fer et sans scotch, l'opération est laborieuse.



11h45 : C'est bon, les fils d’alimentation du sondeur sont parfaitement connectés aux cosses de la batterie.
Le sondeur ne s'allume toujours pas. Tant pis, j'attaque la pêche

12h : Je suis partagé entre la joie intense (de pouvoir enfin lancer un leurre dans l'eau) et un sentiment de résignation.


Je commence la pêche en lancer ramené. L'eau est basse, j'oriente donc mon choix vers des leurres "discret" de type virgule : Meeki Delalande.
En une heure, je prends quelques touches timides et capture un petit sandre et un petit brochet.
J'insiste donc avec cette technique, sans succès.



Sans sondeur, pêcher en verticale est hasardeux
. Je regagne un poste que je connais bien, souvent productif et sans trop d’accrocs. 

Équipé d'un leurre de 4 pouces sur une tête de 14 grammes, je zigzague en descendant le courant.  
J'enregistre très vite des touches et capture plusieurs petits sandres (format boite à leurre).



Je prends toutes les touches lorsque je me déplace du chenal en direction de la bordure, lorsque le leurre remonte le cassant. 
Cela ce vérifiera tout au long de la journée. Intéressant !

En fin de journée, je combat enfin un joli poisson. Un sandre de 65 cm environ vient crever la surface et se décrocha avec un ultime demi-tour au bord du bateau. La poisse !!!
Dans la foulée, nouvelle touche. La canne plie bien, mais c'est à nouveau une décroche. 
Puis, nouvelle frappe dans le leurre. Le combat est nerveux mais le poisson se laisse facilement remonter. Un sandre maillé, Ouffff !!!
Mais non, c'est un chevesne de 40 cm qui rejoint le bateau. Décidément, les dieux de la pêche se rient de moi !



La journée se termine. Je n'ai pas l'impression d'être venu pour rien. J'aurai appris de nouvelles choses qui me resserviront prochainement, notamment sur la prospection en verticale. J'ai repoussé très loin les limites de ma patience.
Mais tout de même, Il y a des jours où... l'on devrait mieux rester couché.

A très bientôt,
Matthieu Pornon