lundi 1 juillet 2013

Un début prometteur

Célia, ma cliente du jour, souhaitait depuis déjà plusieurs années se lancer dans la pêche à la mouche. Ne trouvant ni les personnes pour lui enseigner ni le temps (pas facile lorsque l'on est cuisinière), je lui proposa mes services. 

Nous partons pour une journée sur la Loue, afin de lui apprendre les rudiments de la pêche à la mouche et pourquoi pas, capturer un poisson.

Il fut facile pour Célia, dont la motivation est sans limites, d'apprendre à lancer sur de la pelouse durant toute la matinée. Une étape peu réjouissante, mais néanmoins nécessaire pour maîtriser le lancer si particulier de la pêche à la mouche.


Après le repas du midi, nous rejoignons la rivière, pour l'étape suivante, la pêche. Tout en lui expliquant comment aborder un poste, nous remarquons quelques éphémères en vol et en soulevant des pierres nous trouvons des larves d'éphémères, de trichoptères (sedges), ainsi que des gammares. Ces invertébrés que nous souhaitons imiter avec nos mouches et autant d'indices qui nous permettent de choisir la bonne imitation avant d'attaquer la pêche.


Célia reprend ses marques les deux pieds dans l'eau. Car il est bien différent de pratiquer les pieds au sec, qu'avec de l'eau jusqu'aux cuisses. Cependant, elle se débrouille comme une chef, et un gobage ne tarda pas à arriver. N'ayant que très rarement pêché dans sa vie, le réflexe de ferrer ne s'effectua pas, et ce malgré mes indications. Dommage, ça sera bon pour le suivant.

Nous changeons de secteur pour regagner une zone très productive depuis ce début d'année. Malheureusement, les poissons ne semblent pas être en activité. Un autre gobage de truite interviendra. Le ferrage bien exécuté, mais encore un peu tardif, ne pu permettre la capture de ce poisson tant désiré.


Le soir arrive et nous rejoignons un dernier secteur dans l'espoir d'y voir de beaux gobages. Une fois encore, c'est le calme plat, mais nous voyons beaucoup de poissons se nourrissant sous la surface.
Célia me demande alors s'il est possible de les capturer, c'est alors que débute un nouveau cours sur la nymphe à vue.

Nouveau matériel, Célia ne se démonte pas et me surprit réellement lorsqu'elle lança en déroulant un bas de ligne de 7 m de long sans grandes difficultés. Elle se prit très vite au jeu, et me demanda d'attaquer un bel ombre qui était un peu éloigné. Je m’exécuta, et après le ferrage lui donna la canne pour le combat. Elle maîtrisa avec succès ce charmant poisson, et le libéra après une brève séance photo. C'est ainsi que se termina la journée.




A très bientôt,
Matthieu Pornon






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